Plusieurs centaines de familles de mauritaniens bloqués aux frontières avec le Sénégal et le Maroc depuis près de 2 mois, du fait de la pandémie mondiale du coronavirus (COVID-19), ont manifesté ce lundi devant les grilles de la présidence de la République, pour exiger le rapatriement de leurs proches.
« Les personnes bloquées aux frontières sont confrontées à de nombreux problèmes et souffrent de conditions de vie extrêmement difficiles.
L’option la plus responsable, en accord avec les autorités des pays frères voisins, serait un rapatriement organisé, suivi du confinement et d’un test de dépistage sur tous les individus se trouvant
actuellement dans cette situation », suggère Ahmed, un proche d’un citoyen bloqué hors du pays.
Suite à la découverte des premiers cas de coronavirus (COVID-19) à la mi-mars, et après la suspension des vols internationaux, les autorités mauritaniennes, en accord avec celles du Sénégal et du Maroc, ont décidé de fermer les frontières terrestres à l’exception de la circulation des marchandises pour stopper la propagation de la maladie.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.