Faits divers… Faits divers… Faits divers…

8 July, 2020 - 23:49

Meurtre à  Teyaret

Zeinabou mint Maham est une jeune femme native de Tiguint. Installée à Nouakchott depuis quelques années, elle travaille comme domestique au quartier El Mechrou chez une famille issue de l'Adrar. Elle a épousé tout dernièrement un ressortissant de Néma. Les employeurs de Zeinabou ont alors mis à leur disposition une chambre au rez-de-chaussée de leur villa... Le mari qui travaille en  ville vient souvent la nuit à des heures tardives et repart à l'aube. 

Il y a quelques jours, Zeinabou ne se montre pas tôt à son service, contrairement à son habitude. On toque à  sa porte : pas de réponse. Venue aux nouvelles, la mère de  la famille remarque que celle-là n’est pas fermée à clef et entre. Horreur : la bonne gît dans une mare de sang ! Elle semble avoir reçu plusieurs coups  de poignard. Le mari est injoignable au  téléphone. On  informe la police qui se rend sur les lieux, en chasse les nombreux badauds rassemblés autour et procède aux formalités d’usage, avant de faire évacuer le cadavre à la morgue. L’enquête ouverte n’a, aux dernières nouvelles, encore rien donné. Suspect N°1, le mari de la pauvre dame reste introuvable. Un gardien du quartier a cependant déclaré à la police l'avoir vu sortir de la maison vers trois heures, prétendant aller chercher des médicaments. Activement recherché par la police, il sera arrêté quelques jours après et avoue son forfait. On ne sait toujours pas quels sont ses motifs.

 

Les présumés meurtriers de la plage épinglés

Vendredi 3 Juillet, des nageurs découvrent un cadavre sur la plage qui jouxte le complexe hôtelier “Terjit vacances”. La police se rend aussitôt sur les lieux et informe les autorités administratives et judiciaires qui ne tardent pas à la rejoindre. Le cadavre est celui d'un jeune homme poignardé à plusieurs reprises. Le commissariat Tevragh Zeina 3 ouvre une enquête. Quelques heures plus tard, on identifie le corps. Il s'agit d'un jeune délinquant de vingt-deux ans fiché par la police : Brahim ould Hamady.

Les enquêteurs lèvent une piste qui les conduit à appréhender, le lendemain, deux suspects également connus de leurs fichiers : Jaffar et Elemine. Ils sont issus du fameux  quartier Dar El Beidha alors que la victime est de Basra. Au cours de leur audition, ils s’avouent auteurs du  meurtre, perpétré au cours d’une dispute autour d'un  butin qu’ils devaient partager.

 

Un voleur piégé

Voici un jeune homme à son habituel footing après la prière de l’aube. Oups ! Le téléphone portable qu’il a empoché ce jour-là tombe à terre sans qu'il s'en aperçoive... Vers neuf heures, il veut téléphoner et se rend donc compte de la disparition de son bien. Il compose aussitôt son numéro. Quelqu'un décroche. Il ne lui donne pas le temps de répondre : “ Je t'ai envoyé les 50.000 UM promis. Va les récupérer à telle agence Gaza ”. Puis il se rend aussitôt à ladite agence pour en informer les employés du piège tendu au présumé voleur.

Une demi-heure plus tard, un homme d’âge mûr portant masque anticorona se présente et demande la somme transférée. Après vérification du numéro de téléphone, voilà le trop gourmand confondu. Il rend le portable à son propriétaire et demande pardon, promettant de ne pas récidiver. On ne l'embarque pas au commissariat de police.

Mosy