Le président de la République,  Mohamed Ould Abdel Aziz,  président en exercice de l’Union Africaine (UA), a appelé jeudi à « une solution politique consensuelle » à la crise libyenne, dans son discours inaugural à l’occasion du premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays du processus de Nouakchott.

Initié  en mars 2013, celui-ci vise  à instaurer une coopération en vue d’une action collective pour faire face aux défis sécuritaires et de développement entre 11 pays de l’espace sahélo-saharien et ouest africain, avec le soutien de l’UA et de la communauté internationale.

La solution politique en faveur de laquelle plaide le président en exercice de l’UA doit être bâtie sur «des bases démocratiques pour permettre à la Libye de retrouver la paix et la sécurité et poursuivre sa marche vers le développement ».

Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé les chefs d’Etat dont les pays adhèrent au  processus,  les responsables des  pays voisins et tous les partenaires de l’Afrique à unir les efforts dans cette perspective.

Depuis la chute du régime suivie de  l’assassinat de Mouammar El Kadhafi en 2011, rappelle-t-on, la Libye est plongée dans une crise politique et sécuritaire, avec notamment une forte présence de groupuscules islamistes et une prolifération des armes.

 Une situation dont  les conséquences déstabilisent toute la sous-région.