7éme réunion du Conseil des Ministres de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV)

30 July, 2021 - 12:22

Le Premier Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN/Palais des Congrès) a accueilli ce lundi 26 juillet la 7eme session du Conseil des Ministres de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV).
Cette organisation, initiative phare de l’Union Africaine (UA) pour lutter contre le changement climatique et la désertification, regroupe 11 États sahélo-sahariens : le Burkina Faso, Djibouti,  l’Erythrée, l’Ethiopie, le Mali, la Mauritanie,  le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.
L’objectif de la réunion de Nouakchott «est de faire le point sur les réalisations de la Grande Muraille Verte sur la première décennie 2011/2020, d’examiner les questions institutionnelles et organisationnelles majeures et  d’adopter un plan d’investissements prioritaires décennal 2021/2030 pour la consolidation des acquis et l’amplification des interventions ».
Dans un discours prononcé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, Mme Mariam Becaye, Ministre  de l’Environnement et du Développement Durable, a livré un  bilan qui se décline à travers  « d’ importantes réalisations » pendant  la décennie 2011/2020 dans les domaines « de la restauration des terres rurales dégradées, de la gestion durable
des systèmes agricoles et pastoraux, de l’amélioration du couvert forestier, de la promotion des énergies de substitution, du développement des opportunités économiques ou encore du renforcement
des capacités techniques.
Des réalisations dont l’impact  tangible sur le terrain porte sur la restauration d’environ 4 millions ha de terres dégradées, la création de plus de 200.000 emplois verts productifs, ainsi que la formation de 150.000 personnes, notamment des femmes et des jeunes ».
Cette réunion, qui s’est prolongée tard dans la soirée du jeudi 29 juillet, devrait être  sanctionnée par l’annonce d’un plan d’investissements stratégiques pour la période 2021/2030,  avec des ressources chiffrées à mobiliser sur fonds propres des états membres, mais aussi des pays et institutions partenaires.