Faits divers...Faits divers...

5 October, 2022 - 16:36

Le pendu de Bouhdida

Vendredi 30 Octobre au petit matin, il n'y avait guère de monde au fameux carrefour du 24 Avril qui en grouille si souvent. Quelques rares personnes attendaient des moyens de transport. Au terminus de la compagnie El Merrikh derrière la station-service Star, des passagers attendaient l'ouverture des bureaux pour s'enregistrer afin de ne pas rater le premier bus en partance vers l'intérieur du pays. Le gardien qui doit en ouvrir les portes ne s'est pas présenté. On le cherche en vain dans les parages et c’est pour finir un employé de la compagnie qui ouvre la porte d'entrée dont il détient le double des clefs. Tout le monde se précipite pour être le premier dans la queue. Mais stupeur ! Un corps sans vie est suspendu au plafond de l'un des bureaux ! On s'approche pour identifier le cadavre. Il s'agit du pauvre gardien.  Corde attachée au cou, pieds touchant presque le sol :un assassinat ? On informe aussitôt la police qui vient éloigner la nombreuse foule rassemblée autour du lieu du drame et garder les accès, en attendant l'arrivée du substitut du procureur de la wilaya-Sud. Celui-ci finit par se présenter une heure plus tard. Une fois le constat dressé, les services de la protection civile évacue le cadavre à la morgue de l'hôpital Cheikh Zayed pour une autopsie. La police a ouvert une enquête mais semble plutôt pencher vers l'hypothèse du suicide. Pourtant, le défunt n’avait pas de problèmes, aux dires de ceux qui l'ont connu, et ne souffrait d'aucun trouble psychique...

 

Macabre découverte à Arafat

Au quartier « KejBaghdad » d'Arafat, non loin du quartier général du Groupement général de la sécurité routière (GGSR), et de la direction de l'Artillerie de l'Armée nationale, habite une femme qui vit seule avec sa fillette de quatre ans. Tous ses voisins la disent dotée d'un caractère difficile et que sa vie quotidienne est tout-à-fait bizarre. Elle ne se déplace qu'en compagnie de sa fillette. Il y a quatre jours, sa voisine d’en face remarquait qu'elle allait seule sans la gamine. « Où est ta fille ? », finit-elle par lui demander. « Elle est morte depuis trois jours », répond la femme sans hésiter. « Toutes mes condoléances, où l’as-tu enterrée ? – Chez moi », lui répond la maman comme si de rien n'était. Ahurie de cette apparente absence de chagrin ni autre marque d’affectation envers la mort de son unique enfant, la voisine avertit la police qui vient aussitôt. Et la mère d’avouer avoir tué et enterré sa fillette dans la concession de sa maison. On déterre le cadavre en décomposition, sous les yeux de dizaines de badauds. L’infanticide a été placée en garde-à-vue au commissariat spécial chargé des mineurs en conflit avec la loi de la wilaya-Sud. Aux dernières nouvelles, elle a été transférée à l'asile psychiatrique de Sebkha, ses proches affirmant qu'elle souffrait de graves troubles mentaux.

Mosy