Sid’Ahmed Abeidna, homme d’affaires, ambassadeur honoraire britannique en Mauritanie depuis 2000, a été élevé au rang de membre de l’Ordre d’Excellence de l’Empire « pour services rendus dans le cadre de la promotion et du développement des relations entre la Mauritanie et le Royaume Uni », selon une annonce du gouvernement britannique faite il y a quelques semaines.
Cette haute distinction avait été approuvée par Sa Majesté, la reine Élizabeth quelques semaines avant son décès. La décision du royaume est justifiée par l’action d’un ambassadeur honoraire «qui a été l’épine dorsale des relations entre la Mauritanie et le Royaume Uni au cours des 22 dernières années, dont 18 couvrant une période pendant laquelle la Grande Bretagne n’avait pas de représentation diplomatique à Nouakchott.
Il a servi en professionnel dévoué, faisant la promotion de l’amitié et de la coopération entre les peuples, les entreprises, les dirigeants mauritaniens et britanniques. Ainsi, au fil des ans, il a aidé de nombreux citoyens britanniques avec empathie et compétence, pour mériter cette merveilleuse reconnaissance », selon Colin Wels, ambassadeur britannique à Nouakchott.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.