Faits divers… Faits divers… Faits divers…

23 July, 2014 - 09:57

La bande qui terrorisait Teyarett coffrée

Au cours de ce mois béni de Ramadan, les habitants de Teyarett  ont vécu dans la crainte. Chaque nuit, des dizaines de personnes se sont retrouvées à la merci d’une bande de délinquants qui les délestait de tout, sous  la menace d’armes blanches. Ces bandits profitaient de l’obscurité des ruelles pour se saisir de leurs proies, des passants, pour la plupart. Un militaire tombé entre leurs mains passa, notamment, de bien mauvais moments. Plusieurs femmes ont, elles aussi, été victimes de la bande. Les plaintes sesont accumulées au commissariat de police de Teyarett 1 et ses éléments de recherches, dirigés par le brigadier Moctar Ould Abdallahi, se sont aussitôt lancés aux trousses de ces malfrats.

Mercredi 16 Juillet, ils mettent enfin la main sur deux suspects. Mohamed Ould Salek, né en 1995, à Dar Naïm, et Omar, né en 1997, à Teyarett. Suite à leur audition, le reste de la  bande, avec son chef, Mohamed Ould Aly, né en 1995, à Teyarett, a été lui appréhendé. Tous âgés de moins de vingt-et-un ans, ils ont été transférés au Commissariat Spécial Chargé des Mineurs en Conflit avec la Loi (CSCMCL).

 

Un grand délinquant au violon

ATeyarett, une légère brise souffle, en cette fin de soirée. Sur le point d’aller couper le jeûne, un coiffeur donne un coup de balai dans son salon, avant de fermer boutique. Un jeune homme fait soudain son entrée. « On ferme, revenez vers vingt-et-une heures ! », lance le coiffeur. Pour toute réponse, le jeune homme lui pointe un couteau sur le ventre. « Vide tes poches, vite, si tu veux rester en vie ! ». Effrayé, le coiffeur lui remet le  montant de ses recettes de plusieurs jours.

Avant de s’éclipser, le bandit lui intime l’ordre de faire face au mur et de ne plus bouger. Terrorisé, le pauvre coiffeur reste ainsi une bonne demi-heure, avant qu’un des voisins n’entre et le rassure.Au cours de sa déclaration au commissariat de police de Teyarett 1, il apprendra que des passants ont été également victimes de cet argousin qui les a délestés de tout. D’autres boutiques ont reçu la visite du  bandit, au prix de fortes sommes d’argent. Il faudra peu de temps à la police pour identifier le lascar : c’est un récidiviste notoire, Dah Ould Moctar, natif de 93. Interpellé peu après, il a été transféré au CSCMCL.

 

La sécheresse rend deux éleveurs fous

Cette année, notre pays manque cruellement de pâturages, notamment dans les régions les plus peuplées en cheptel. Seules les régions du Gorgol et du Guidimakha ont déjà bénéficié de quelques précipitations. Au Hodh et en Asssaba, quasiment rien et les bêtes éprouvent toutes les peines du monde à survivre. Et, comme les autorités n’ont pas décrété, cette année, de plan d’urgence pour affronter ce dangereux phénomène, c’est aux propriétaires de bétail qu’il revient de faire l’impossible pour sauver leurs bêtes. Ce n’est pas de tout repos ni sans conséquences, parfois, sur le mental de ces éleveurs.

Selon un site électronique d’informations locales, deux de ces hommes sont actuellement traités pour troubles psychiques. Le premier s’est fait remarquer en ôtant tous ses habits, pour les déchirer, afin, a-t-il déclaré, une fois en tenue d’Adam, « d’en régaler ses vaches agonisantes de faim »…

Le second, un vieillard, a fait entrer ses deux vaches dans le salon de sa maison, avant d’ordonner, à ses filles, d’y entasser tous leurs habits, pour nourrir les pauvres bêtes… Le sens des responsabilités conduit, parfois, à des attitudes irresponsables…

Mosy