Début des travaux du 27éme sommet arabe

25 July, 2016 - 17:43

Les assises du 27éme sommet des souverains, émirs, chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la ligue arabe ont débuté lundi  au Centre International des conférences de Nouakchott, en présence de 7 chefs d'Etat aux côtés  du leader du pays hôte.

Le chef de l’Etat du Tchad, Idriss Déby Itno, est présent à Nouakchott en tant qu’invité spécial  de la Mauritanie,  en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine (UA).

 La cérémonie d’ouverture de cette rencontre diplomatique arabe, placée sous le signe de l’espoir, a été marquée par un discours inaugural du président Mohamed Ould Abdel Aziz  dans lequel il a insiste sur les grands défis politiques et sécuritaires auxquels face le monde arabe  et la nécessité d’unifier l’action de tous les Etats pour faire face à l’adversité.

« Les grands défis » à dimension à la fois politique et  sécuritaire  évoqués par le président Mohamed Ould Abdel Aziz concernent la propagation du terrorisme, les conflits en Syrie, en  Irak, en  Libye, et en Somalie, proie au terrorisme depuis plusieurs années.

Des questions face auxquelles le monde arabe « doit faire preuve de solidarité en vue de leur trouver des solutions conformes aux intérêts des peuples », selon Mohamed Ould Abdel Aziz.

Pour sa part, le président du Tchad et président en exercice de l’Union Africaine (UA), Idriss Déby Itno, a prononcé une allocution à travers laquelle il a invité les opérateurs arabes à investir  massivement sur le contient africain.

Le sommet de Nouakchott sera fortement dominé par les questions militaires et sécuritaires avec la perspective de création d’une force d’intervention arabe, les débats  sur les  différents foyers de guerre et la question centrale de la Palestine.

La Mauritanie a décidé d’organiser le 27éme sommet arabe après le désistement du royaume du Maroc, qui a jugé « inopportun » d’organiser une telle rencontre dans un contexte marqué par de profondes divisions entre pays membres de la ligue arabe et même la désintégration de certains Etats.