Faits divers… Faits divers… Faits divers…

27 October, 2016 - 02:39

Le reste de la bande « Ivback » coffré

Comme déjà relaté dans les colonnes de notre dernière édition, une dangereuse bande a attaqué une agence bancaire à la plage des pécheurs. Le vieux gardien fut violemment tabassé au point de perdre conscience. Il a passé quelques jours à l’hôpital avant de se rétablir. La Brigade des Recherches du Banditisme (BRB) a pris l’affaire en main et suivi une première piste qui l’a conduite à une chambre du PK 10 de Riyad. Le lieu a été cerné puis investi il y a quelques jours. Cinq suspects ont été embarqués au CSPJ : Isselmou alias « Ivback », un grand récidiviste qui a reconnu être le chef de la bande qui s’est emparée de huit millions d’ouguiyas, lors de l’attaque de l’agence ; Selim, Kerim et deux comparses.Trois autres complices, dont Bekrine « Vadalay », principal lieutenant d’Ivback, ont pris la fuite vers Rosso, à bord d’un véhicule volé. La BRB envoie aussitôt le fameux H’moudi et trois autres agents à leurs trousses. Arrivés à Rosso, les bandits louent un appartement et commencent à se la couler douce. Ils n’en ont guère le temps car les policiers arrivent eux aussi et entament leur traque. Un informateur anonyme informe les bandits de l’arrivée des pandores. Ils s’embarquent aussitôt et mettent le cap sur Boghé. Ce que les éléments de la BRB n’apprennent que tardivement. Ils entrent sans tarder en contact avec le poste de contrôle du carrefour Boghé-Rosso. On les informe que la voiture des fugitifs a déjà dépassé Aleg et fonce vers Maghtaa Lahjar. Le poste de contrôle à l’entrée-ouest de cette ville est à son tour alerté. Un peu plus tard, le véhicule suspect apparaît. Les policiers lui font signe de s’arrêter. A peine la voiture immobilisée, les agents en ouvrent brusquement les quatre portières, tandis que leurs occupants sont sommés d’en descendre, sous la menace des pistolets braqués sur eux. Ils s’exécutent, la peur au ventre. Et les voilà aussitôt menottés puis enfermés au poste, en attendant l’arrivée de leurs poursuivants. H’moudi et ses hommes arrivent quelques heures plus tard, pour convoyer Vadalay et ses deux complices, Didi et Abdallahi, vers Nouakchott où ils sont arrivés le vendredi 21.

 

Nouveau meurtre à Riyad 

Tout le monde sait que la zone sud de Nouakchott ; surtout à Riyad, est une zone d’insécurité endémique. La majorité des délinquants en provient. Les trois commissariats locaux de police ne chôment guère. Leurs violons ne désemplissent jamais. Dans certains quartiers de Riyad, il est plusque risqué de s’aventurer la nuit. Des bandes de délinquants majeurs et mineurs sévissent dans les rues obscures, faisant de nombreuses victimes innocentes. En ces banlieues perdues, c’est, en moyenne, un meurtre par mois, malgré l’énorme effort sécuritaire mené, par les autorités, depuis plusieurs mois.

Vendredi 21 Octobre au petit matin, on découvre le cadavre d’un jeune homme dans une ruelle du PK 8 de Riyad. La police garde le lieu après avoir dressé son constat. Le substitut du procureur de la wilaya-sud se présente, en compagnie d’un médecin légiste. Puis la dépouille est évacuée, sous les yeux d’une énorme foule de curieux contenue par une équipe de la protection civile. Il s’agit du jeune Souleymane ould Irory, âgé de seize ans, mort poignardé à plusieurs reprises. La famille du défunt porte plainte contre X et la police ouvre une enquête. Sans encore de réponse, à ce jour.

 

Un boutiquier fait fuir des bandits

Des bandes de malfaiteurs se déplaçant en voitures ont dévalisé, ces derniers temps, plusieurs boutiques, épiceries et magasins d’Arafat. Le plus souvent dotés d’armes à feu, ilsagissent à partir de quatre heures du matin, alors que les patrouilles de la Garde se font rare.

Une bande composée de plusieurs éléments, à bord d’une Toyota Avensis, s’en est ainsi prise à une épicerie du quartier Kej Baghdad d’Arafat. Les voilà à attacher la porte de la boutique à l’arrière du véhicule, pour forcer son ouverture, lorsque le boutiquier se réveille brutalement. Ce ressortissant de l’Azawad dormait sur le toit d’une maison voisine, il prend son fusil de chasse et tire en l’air. Les bandits prennent la poudre d’escampette et se dispersent dans l’obscurité. Le véhicule est resté en place, moteur allumé. Le boutiquier appelle aussitôt la police qui récupère l’auto. On saura le lendemain qu’elle est déclarée volée depuis trois jours. Des objets retrouvés à son bord, dont un téléphone portable, ont permis à la police d’identifier et arrêter ces bandits.

 

Mosy