Faits divers… Faits divers… Faits divers…

19 January, 2017 - 02:10

Une bande blesse grièvement un jeune homme

Tout le monde sait que plusieurs quartiers de Dar Naïm sont des zones à risque élevé. De nombreuses bandes ont élu domicile à El Hay Essakin, secteur 16, 18, et Lemgheïti. Le fameux « El Idhadh » et ses acolytes y ont semé la terreur. Dar Naïm, aujourd’hui, c’est El Mina des années 2004, 2005 et 2006 et leur exceptionnel taux de criminalité. L’année dernière, c’est Dar Naïm qui a emporté la palme du plus grand nombre de meurtres. En certaines de ses rues, plus personne n’ose s’aventurer la nuit. Tout dernièrement, un gosse a été tué et jeté dans une cuve d’eau. Son tueur a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à fuir au Sénégal.

Dans la nuit du jeudi au vendredi 13 Janvier, vers vingt-deux heures, un jeune homme arpente paisiblement une des ruelles sombres du secteur 16. Soudain, trois gaillards l’entourent, poignards aux poings. « Vides tes poches et ôte ton boubou, vite ! », lui intiment-ils. Le jeune homme décide de vendre chèrement sa peau. Il oppose une forte résistance et réussit à désarmer un des assaillants. Les deux autres malfaiteurs redoublent d’ardeur et le voilà bientôt lardé de plusieurs coups de poignard qui finissent par le faire vaciller. Il tombe à terre. Les bandits s’emparent, alors, du contenu de ses poches, de son téléphone et disparaissent. Par chance, il sera rapidement évacué vers le centre hospitalier national. Malgré ses blessures, dont une grave, son état est stable, informe une source médicale. La police a ouvert une enquête.

 

Tentative de viol avec coups et blessures

Oum Eredan mint El Id est une mère de famille de trente-cinq ans qui habite aux environs de Mederdra. Elle a l’habitude de se balader entre les campements et hameaux de la zone, pour écouler son petit commerce qu’elle colporte en de petits paniers. Il y a quelques jours, alors qu’elle était en pleine brousse, en quête de tentes nouvellement installées, la voilà interpelée par un berger peul dont le troupeau est en train de paître dans les parages. Sans dire mot, il la saisit par les mollets et tente de la coucher pour abuser d’elle. Mais Oum Eredan est forte et lui oppose une vive résistance, tout en hurlant au secours. Pris au collet par la main de fer de la dame, le gredin tire sa machette et lui assène des coups aux bras et aux mains. Elle lâche prise et tombe. Le criminel s’enfuit, tandis qu’accourent des gens alertés par les cris de la pauvre dame. La voilà bientôt soignée au centre médical de Mederdra. Grâce à ses déclarations, c’est le même jour que la brigade de gendarmerie identifie et arrête le berger. Déféré au Parquet du Trarza, il a été écroué à la prison de Rosso.

 

Des faussaires coffrés

Depuis deux mois, la brigade des recherches du commissariat de police de Teyaret 1, dirigé par le brigadier Moctar ould M’barek, est sur la piste de faussaires. Un premier indice permet d’identifier le cerveau de la bande : l’ancien secrétaire particulier du wali de Nouakchott. Les limiers de Teyaret les pistent quelques jours, le temps de mettre à jour toutes les ramifications du réseau. Mercredi 11 Janvier, vers vingt-une heures, une maison du poteau 7 d’Arafat est enfin cernée puis investie. Deux individus en sortent, menottes aux poings, et les voilà embarqués au commissariat. Leur audition permet d’arrêter le reste de la bande. Leur repaire est une véritable caverne d’Ali Baba, bourrée de matériel de falsification : ordinateurs, imprimantes, photocopieuses, etc. ; et de faux : entêtes et sceaux officiels, par dizaines, de ministres, secrétaires généraux, walis, hakems, directeurs, chefs de corps des forces armées et de sécurité… Documents falsifiés à la pelle, signés, cachetés et vierges, notamment des notes de service, des lettres d’attributions et autres permis d’occuper. On imagine aisément le désordre que ces malandrins ont pu provoquer, dans le fonctionnement de l’administration.

Mosy