L’Union des Forces de Progrès (UFP- opposition) dénonce l’interdiction par un préfet de Nouakchott, le 27 août dernier, de la tenue du congrès des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), dans un hôtel de la place, à travers une déclaration rendue publique dimanche soir.
Les camarades de Mohamed Ould Maouloud fustigent une décision qualifiée de « grave violation des libertés publiques reconnues et garanties par la constitution et les lois de notre pays, en particulier le droit de réunion et d’expression ».
Ce parti exige des autorités mauritaniennes l’arrêt immédiat « des actes de provocation contre les droits des citoyens et la cohésion nationale».
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.