Le 3é colloque régional sur la radicalisation et l’extrémisme violent pour un cadre commun de lutte

20 May, 2017 - 10:16

Réunis à Nouakchott du 17 au 19 mai,  dans le cadre du « 3é colloque régional sur la radicalisation et l’extrémisme violent », plusieurs centaines de  spécialistes des questions militaires et  sécuritaires, des affaires religieuses, membres de la société et hauts fonctionnaires, ont recommandé la mise en place d’un cadre régional de référence pour la lutte contre ce phénomène, vendredi après à la clôture de leurs travaux.

Ce cadre servira aux États pour l’élaboration des stratégies de lutte tout en tenant compte des spécificités propres à chaque pays. Le nouvel outil  va englober  « la réforme des systèmes de sécurité et la mutualisation des moyens et des informations, les  enjeux juridiques et la réponse légale dans la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent, l’intégration de la dimension droits de l’homme  et des  libertés fondamentales dans les stratégies de lutte contre l’extrémisme violent, les aspects financiers de la radicalisation (financement du terrorisme), la prise en compte  des réseaux sociaux, la jeunesse, l’éducation et l’intégration politique et économique ».
Cette rencontre était organisée par l’Union Africaine (UA) et le G5 Sahel (regroupant le  Burkina Faso,  le Mali, la  Mauritanie, le Niger et le  Tchad) avec la participation de la CEDEAO, du Conseil de l’Entente, des Nations Unies (ONU) et de l’Union Européenne (UE)….
« La  radicalisation et  la violence se développent  au Sahel et en Afrique de l’Ouest depuis une quinzaine d’années, avec pour corollaire une atteinte aux équilibres institutionnels, politiques, économiques et sociaux des États et des communautés », déplore un document remis à la presse dans le cadre de la rencontre.