Plaidoirie sur l'esclavage deguisé en milieu soninké de kaedi et de Djeol-Mauritanie

5 September, 2014 - 23:06

Mes Chers  Humanitaires, nous sommes une communauté de descendants d'esclaves  considérés comme des esclaves  de la communauté noire de soninkés :
Nous, victimes de pratiques esclavagistes qualifiées d'esclavage déguisé  qui a ruiné  notre existence depuis presque un siècle  dans nos propres ville et villages comme à  kaedi et Djeol -Mauritanie. 
Les jeunes cadres isus de cette  communauté   des sans  voix   dont la dignité  bafouée par un petit groupe de familles qui se  dit Féodale jouant le rôle d'interface entre  l’état et Nous , qu contribue  constamment  à  notre  discrimination sur tous les plans car nous ignorés par le pouvoir, nous classés dans  des noms de familles stigmatisés esclaves  par l’état depuis plus d'un siècle.
Nos  familles  sont considérés comme des étrangers dans nos propres localités sans  parler du plan  national, ne pouvant rien posséder ou obtenir  du pouvoir. . 
Pour lutter contre cette situation cruelle minant nos espoirs, plongeant nos familles dans la pauvreté latente et la misère car aucun n'a  droit  d’intégrer  dans la fonction publique . Par ailleurs, Si  le pouvoir envisage nommer à un de nos cadres, il s'adresse à ces  féodaux  supposés représenter ( répondants) les soninkés dans son ensemble sur nos sujets  pour occuper un poste , la réponse  est  claire  , est que tu  ne dois au plus grand jamais porter une  telle responsabilité étant issu des esclaves  pour diriger ou commander son maitre  féodal et absolu. Depuis  l’indépendance  aucun cadre  de cette  communauté n'a occupé un poste , on  a  pas d'Entreprises , PME, Coopératives, Sociétés, Établissement ,Fondations, GIE, GIS  car nous sommes pas considérés  comme des Mauritaniens.
Pour ce faire nous sommes tenus à lutter contre cette injustice mettant en cause  :
- Authenticité de  notre identité ethnique de soninké ,
-Notre appartenance officielle  à cette communauté  et notre de cité  étant un groupe majoritaire et force démographique de tous les soninkés,

- Notre intégration socioprofessionnelle effective dans la vie publique,

- Obtention de  nos droits civiques sans  passer  par aucune une interface ( c'est à dire  les familles les féodales).

- Prise en charge de la problématique des femmes - enfants issus de l’esclavage. 
 Sous  le cout infernal de ce système de paupérisation  à outrance d'un groupe encouragé par l'etat au profit d'un autre  féodal .
 Certaines  familles féodales qui ont servi  dans l'administration coloniale ont permis de stigmatiser nos familles comme esclaves  non autochtones dans leurs lieux précités , et c'est la continuité de cette politique  discriminatoire  à ce jour.  Tous les pouvoirs politiques de jadis étaient instruits sur ces bases  en faveur  de familles féodales ;en conséquence les descendants d'esclaves dont les  grands parents  constitués la main d’œuvre (les années 1800 ) n'ont jamais étaient  connus ou considérés  comme de citoyens.
Ces  pratiques irréversibles chez les soninkés continuent à  leur agissement dans un monde civilisé , démocrate  du 21 éme  siecle, c'est à la veille de  élections présidentielles  ,mois de Mai 2014  que  nous engagé cette  lutte pour cause les jeunes  supposés feodaux  ont décidé de boycotter ou de se retirer d'une coordination politique  des militants Soninkés en faveur du président sortant mise en place par  nos ainés car ALIOU Sakhanokho descendant d'esclave est le Coordinateur (c'est une responsabilité bénévole que j'ai prise).
Les jeunes  féodaux sont allés initier un autre groupe  de coordinateur  soninké ce qui a déclenché  ma révolte devant  une situation  étouffante que nous vivions  très longtemps.

Voila ,  une partie fine de notre  vie  de descendants d'esclaves sans voix  vous présentant  une Plaidoirie dans une démarche sereine  portée à l'attention particulière des activistes défenseurs de droit de l'Homme .nous sommes tenus de créer UNE LIGUE MAURITANIENNE DES SANS  VOIX  ( LMSV)  et votre appui technique pour asseoir et développer  une telle structure qui se  veut un cadre  formel  d'Ecoute- d'Echange-Communication - de Prise en charge - de Lutte contre  les pratiques esclavagiste  - de Défense de Droits  - l'Homme - de Recherche  d'opportunités  de développement pour en vue d' une insertion socioprofessionnelle dans une société juste  , respectueuse des libertés  humaines.'''//// les dossiers envoyés sont une chronologies de  fait////.   
Cordiales salutations

Par  Mr ALIOU Sakhanokho

porte-paroles des sans voix