Restructuration de l’UPR : Constitution de cinq commissions

28 January, 2018 - 15:03

Le comité chargé par le président Mohamed Ould Abdel Aziz de procéder à la restructuration de l’Union Pour la République, après l’organisation de plusieurs réunions de contact avec des personnalités, a décidé de former cinq commissions techniques qui se présentent  comme suit :

Une commission du discours politique qui a pour mission de faire une proposition afin que ce discours soit conforme à la situation du moment.
Une commission d’actualisation des textes : Statut et Règlement intérieur.
Une commission de réflexion ayant pour mission de poser un plan pour la démocratisation du parti et de ses structures.
Une commission d’adhésion qui a pour mission d’organiser une campagne d’adhésion réussie.
Une commission financière qui doit donner un avis sur les montants à mobiliser et sur les modalités de leur recouvrement.
Le comité de restructuration, présidé par le ministre de la défense Diallo Mamadou Bathia et dans lequel l’ancien patron de l’UPR, Sidi Mohamed Ould Maham n’est qu’un membre, devrait se réunir le lundi 29 janvier avec le Conseil National.

Il ya dix jours, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a désigné une commission pour procéder aux réglages nécessaires au sein de l’Union Pour la République où rien ne semble plus marcher à cause des divergences et des batailles de clans entre ses plus grands responsables. C’est un secret de polichinelle qu’entre le  président de l’UPR Ould Maham et le premier ministre Yahya Ould Hademine, les rapports sont très tendus et que les cadres du parti sont ‘’comptés’’ ou sur l’un ou sur l’autre. Lors du traditionnel dîner qu’organise chaque année l’UPR, le premier ministre et son gouvernement n’ont même pas pris la peine d’assister et leur bilan a été présenté par d’autres cadres du parti. Cette décision de former une structure de formatage politique présidé par un Négro-africain signifie peut être que le président Mohamed Ould Abdel Aziz renvoie dos à dos les deux hommes qui ne semblent pas avoir compris que le temps n’est pas à des manœuvres à senteur d’ une guerre de succession  non encore ouverte, mais plutôt à des mécanismes de mise en place d’un plan dont les contours deviennent de plus en plus saillants.