Nouakchott: Revoilà les problèmes d’eau

30 September, 2014 - 12:44

Les populations  de Nouakchott ne vivent pas que les  délestages  dont les conséquences sur la conservation des produits  comme la viande, le poisson et les légumes peuvent être désastreuses. A ce casse-tête  est venu s’ajouter le manque d’eau. Depuis  48 heures, l’eau est  presque introuvable dans différents  secteurs du  grand quartier d’Arafat. Les robinets ne coulent avec un maigre filet   que vers 2 heures du matin et pour une trentaine de minutes.  Il faut  veiller ou avoir un sommeil léger  pour  ne pas rater l’occasion de  remplir  les barils et autres  ustensiles.

 Résultat,  les  charretiers se bousculent  devant les bassins  publics et privés  pour se procurer, en cette période de canicule  le liquide précieux. Et comme à pareille occasion, ils ont fait valser leurs étiquettes.  Ainsi, le prix de d’un fût de 200 litres  est passé de 200 à 1000 Um dans  certaines parties d’Arafat.

Abordé par une famille pour se procurer d’un fût, un charretier  raconte : il n’y a pas d’eau, je vends mon fût à 500 Um, je vous le laisse à 400, sinon, je vais vers le secteur 5 de Mellah où  je vais le vendre à 1000.» Ce père de famille qui a rapporté  au reporter du Calame ce lui est arrivé, ce lundi après-midi a fini, affirme-t-il, par acheter le fût dont le contenu ne couvre même  les besoins de sa famille.

Un autre père de famille, muezzin dans une mosquée  raconte qu’il lui a fallu pointer  à 4 h 30 mn du matin pour obtenir 1 bidon de 20 litres et demie. Insignifiant pour lui parce que sa famille utilise 400 litres par jour.

 

Comme donc la SOMELEC, la SNDE peine, malgré Aftout Sahli à répondre à la demande en eau  de la capitale. Pourtant, elle ne vend pas l’eau au voisin sénégalais ou malien.