Faits divers… Faits divers… Faits divers…

19 July, 2018 - 10:21

Un cadavre à Tin Soueilim 

Nous l’avons déjà signalé à maintes reprises : Tin Soueïlim est aux prises, depuis deux mois, avec des bandes de malfaiteurs qui y circulent, dès le coucher du soleil, pour braquer et agresser les passants, parfois aussi des propriétaires de commerce et étalages.  Les dizaines de plaintes déposées auprès de la police locale n’ont pas cependant résolu celle-ci à mettre un terme à cette dangereuse vague.

Cible beaucoup plus ancienne des malfaiteurs, le marché du quartier a souvent fait frais de leur rapacité. Avec quelques ratés : l’an dernier, deux braves gardiens avaient ainsi pu mettre en fuite une grande et dangereuse bande de malfaiteurs qui tentait d’y dévaliser plusieurs boutiques. Le cadavre découvert en ce lieu de commerce, au petit matin du vendredi 13 Juillet, relève-t-il de telles péripéties ? Après constat, les autorités ont procédé aux formalités de routine. La victime est ressortissant malien de l’Azawad. Sa dépouille a été envoyée pour autopsie à l’hôpital. Les analyses font état d’une mort naturelle, selon une source de la police. Mais beaucoup de rumeurs continuent à circuler, au sujet d’un éventuel assassinat commis par des inconnus qui auraient pris la fuite.

 

Un automobiliste passe un mauvais quart d’heure 

Jeune automobiliste, A.D. est un adepte des longues randonnées nocturnes. Il ne part généralement au lit que très tard. Il y a quelques jours, il gare, vers deux heures du matin, son véhicule au bord de l’axe Souk Mecca, sous la garde d’un veilleur de nuit, et se rend chez des familiers voisins pour y dormir. Mais il trouve porte close et personne à répondre son appel : toute la maisonnée dort à poings fermés. Il rebrousse donc chemin, avec l’idée de reprendre sa route vers un autre lit. Après avoir noté l’absence du veilleur, il s’apprête à ouvrir la portière de son engin. C’est alors que quatre gaillards surgissent, armés de couteaux. L’un d’eux lui arrache violemment les clés, le couvrant d’injures. Un autre lui assène une violente gifle et le voilà roué  de coups. Puis les bandits lui vident les poches, saisissant argent et portable, avant de s’embarquer à bord de son véhicule et de filer, l’abandonnant dans un pitoyable état. La voiture sera retrouvée quarante-huit heures plus tard, avec pas mal de pièces en moins.

Après une baisse sensible, au début de cette année, le vol de voitures a repris de plus belle, ces derniers temps. Un des grands barons de cette spécialité, en l’occurrence Moissa « Chassis », est actuellement libre de ses mouvements. Relation de cause à effet ? Toujours est-il qu’une Toyota Carina a été elle aussi volée, il y a quelques jours, vers huit heures du matin, sous les yeux d’un boutiquier et de passants, alors que son propriétaire était entré chez lui récupérer des documents. À peine quelques minutes. Juste le temps de se retrouver fort surpris, en constatant la disparition de son véhicule.

Mosy