Faits divers… Faits divers… Faits divers…

7 February, 2019 - 01:28

Le présumé meurtrier d’El Mina déféré

Est-ce encore la peine de rappeler combien la zone d’El Mina n’eut longtemps de cesse de caracoler en tête de la criminalité et de la délinquance à Nouakchott ? Les années passées, elle avait cependant cédé la première place de ce triste palmarès à Dar Naim. Mais sa zone Sud : Kebba Marbat, Neteg, Mendez et El Kouva , y garde la « palme d’or » du crime. De nombreux meurtres, agressions, cambriolages, braquages et viols y ont été perpétrés… Le plus isolé de ses quartiers –Dar El Beidha – n’en est, hélas pas, de reste. Il y a quelques mois, un adolescent fut égorgé par un autre de son âge, à la lumière d’un réverbère public, sous le regard de passants indifférents. Mobile : la jalousie.

Il y a trois jours, vers onze heures, deux jeunes « djenks » se bagarrent, au carrefour Neteg. Enjeu de la dispute : une barre de « tioumpaya » ; soit, en jargon toxicomane, un peu de haschich. L’un des protagonistes tire son poignard et en assène plusieurs coups à l’autre qui s’écroule et meurt. Alertée, la police se rend sur place, après avoir informé  les autorités. Le routinier constat accompli, le présumé meurtrier, un récidiviste notoire, est coffré sans tarder. Au cours de son audition, il reconnaît son forfait. La reconstitution du meurtre a eu lieu le Jeudi 30 Janvier. Le lendemain, l’accusé a été déféré au Parquet de la wilaya-Sud de Nouakchott puis, écroué, le même jour, à la prison civile de Dar Naïm.

 

Un forcené sème la terreur

Grand brouhaha, samedi 2 Février, vers dix heures, au marché SOCIM, face à la mosquée marocaine. Comme à l’accoutumée, vendeurs ambulants, vendeuses à l’étal, boutiquiers, clients et passants s’agitent en grand vacarme. Comme à l’accoutumée, un gros embouteillage, provoqué par les camions qu’on décharge, bloque la circulation. Mais, soudain, voici qu’un jeune homme, armé d’une machette, les yeux injectés de sang, se précipite vers un groupe de vendeuses et les menace. Affolées, les femmes crient et s’enfuient en tous sens. Le malfaiteur parvient à en rattraper quelques-unes. Pointant son arme, sans se soucier nullement de la foule qui l’entoure, il leur ordonne de lui donner tout leur l’argent. Une dizaine d’hommes le maîtrisent et le désarment. On remarque alors son haleine, puante d’alcool. Une voiture du commissariat de police de Tevragh Zeina 1 vient l’embarquer au commissariat.

 

« Lehnech » refait surface

Le quartier limitrophe du marché Capitale, jusqu’aux alentours de la Polyclinique, abrite nombre de boutiques de vente en gros de denrées de première nécessité. Voleurs et pickpockets y sont souvent aux aguets et dérobent, à la moindre occasion, tout ce qui passe à leur portée. Certains  réussissent à se faire engager comme manœuvres dans ces boutiques et multiplient ainsi les opportunités de vols. Au final, ce sont carrément des bandes entières de voyous qui passent la journée en cette zone, avant de rentrer, le soir, chez eux, avec un butin généralement garni. Parmi ces malfaiteurs, il y en a de  fameux, comme « Boudou », réputé capable de pénétrer par n’importe quelle ouverture, aussi étroite soit-elle. Un autre de ceux-là, « Lehnech » (serpent) vient d’être relâché de prison. Son sobriquet lui vient de la même capacité à se faufiler partout. Il lui est même arrivé de creuser des tunnels, pour entrer dans les magasins. Entre 2011 et 2014, il en cambriola un grand nombre, en cette zone, avant de se faire coffrer par des agents de l’ancienne Brigade de Recherche du Banditisme (BRB) et de se retrouver en prison.

Mosy