
Les associations de presse dénoncent une censure du gouvernement. Les journaux ne paraissent plus depuis bientôt un mois en Mauritanie. La raison officielle ne convainc pas. Les acteurs des médias disent être bâillonnés.

Ils sont camionneurs, livreurs de pizzas, plongeurs dans les restaurants, taximen, gardiens d’immeubles que l’ignorance crasse a chassés de leur pays. Les autres, locaux ceux-là, sont soit chômeurs désœuvrés, soit délinquants en rupture de ban, soit aigris par une vie qui a souri à d’autres.