
A la sortie de Nouakchott, sur l’axe menant à Akjoujt, une vingtaine de taudis et de tentes de fortune se dressent sur les dunes, à quelques centaines de mètres du poste de police. Rien ne semble attirer l’attention.

Un homme particulièrement méchant tomba, un jour, grièvement malade. Une femme qui n’avait pas échappé à ses médisances le croisa dans la rue après son rétablissement. « J’ai pensé être victime d’un empoisonnement », lui révéla-t-il. « Tu t’es donc mordu la langue », lui répondit-elle.