Grâce à 2 conventions de financement d’un montant global de 10 milliards d’ouguiyas, le gouvernement de la République Populaire de Chine va contribuer à la réalisation du projet d’assainissement de la ville de Nouakchott.
Signées le 17 décembre dernier, ces conventions ont été approuvées par le gouvernement mauritanien le jeudi 25 décembre.
L’enveloppe chinoise va prendre en charge « le financement partiel des travaux du réseau d’évacuation des eaux pluviales dans les zones basses de la ville de Nouakchott ».
La plus grande partie de la capitale mauritanienne est construite en dessous du niveau de la mer, avec une absence des canaux d’évacuation.
Plusieurs quartiers deviennent impropres à l’habitation à cause des inondations pendant l’hivernage.
Cette tendance est accentuée aujourd’hui par le phénomène du changement climatique avec des risques d’immersion de plusieurs parties de l’agglomération dont le coût serait incommensurable, selon l’avis concordant des spécialistes.
On ne le dira jamais assez. La lutte contre la gabegie, la mauvaise gestion et le détournement des deniers publics est un combat de longue haleine. Il ne suffit pas de la proclamer mais il faut la mettre en œuvre par des mesures fortes. Radicales, s’il le faut.