Les exploitants des jardins de Sebkha, un business de pères en fils, transmis à travers la chaine des générations depuis 1960, c'est-à-dire
l’accession de la République Islamique de Mauritanie à l’indépendance, ne disposent pas de titres fonciers, près de 65 ans après le début de
cette aventure.
Ce rappel est fait par 360 Afrique, un organe marocain à vocation régionale, dans un magazine à publier ce week-end.
Les exploitants de ces jardins insistent sur la fonction économique, sanitaire et environnementale, de leur action et interpellent les
autorités sur la nécessité de délivrance de Titres Fonciers (TF) à tous ces braves travailleurs, qui vivent dans une situation administrative d’extrême précarité, avec des risques d’expulsion et de
délocalisation vers un endroit défavorable à tout moment.
Pour mieux situer les enjeux de cette revendication, 360 Afrique rappelle que les jardins de Sebkha servent de véritable poumon vert à la capitale mauritanienne.
L’enquête de haute facture réalisée par le site Madar, sur la gestion de l’aéroport de Nouakchott par la société Afroport et dont nous publions cette semaine de larges extraits, montre à quel point certaines entreprises étrangères implantées en Mauritanie foulent des pieds notre législation.




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