Le gouvernement a examiné et adopté un nouveau projet de loi instituant un mécanisme national de prévention de la torture au cours du conseil des ministres du jeudi 28 février 2015.
Ce texte a pour objet « d’instituer un mécanisme national indépendant de prévention de la torture conformément à l’engagement pris par la Mauritanie en 2012 dans le cadre de son adhésion au protocole facultatif à la convention des Nations Unies (ONU) contre la torture et autres peines, ou traitements cruels, inhumains ou dégradants de 1984 ».
Considérée comme « cruelle » par les défenseurs de droits humains, la peine de mort figure encore dans la législation pénale mauritanienne. Elle est parfois prononcée par les juridictions, mais son application fait l’objet d’un moratoire depuis une trentaine d’années.
À Teyarett, un des quartiers populaires de Nouakchott où la criminalité est minime, en comparaison de certaines moughataas où il ne fait pas bon mettre le nez dehors, à partir d’une certaine heure de la nuit, une jeune femme descend d’un taxi en pleine journée.