
Tous les regards se tournent demain vers une étape décisive de l’histoire diplomatique de la Mauritanie, alors que le pays s’engage dans l’une de ses batailles internationales les plus marquantes, avec le soutien et le suivi du plus haut sommet de l’État, pour remporter la présidence de la Banque africaine de développement à travers son candidat, le Ministre Sidi Ould Tah. Il s’agit d’un combat différent des précédents, dans lequel la Mauritanie avance avec la confiance d’un État mûr, animée par une volonté politique forte et une détermination claire à atteindre la victoire.
Depuis l’accession de Son Excellence le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani au pouvoir, la Mauritanie a adopté une approche diplomatique équilibrée et efficace, qui lui a permis de jouer des rôles majeurs dans des dossiers régionaux et continentaux complexes. Elle s’est affirmée dans la région du Sahel comme un acteur clé, démontrant une capacité à gérer de manière rationnelle les défis géopolitiques, tout en réussissant à présider l’Union africaine, ce qui a renforcé son image de pays stable et digne de confiance.
La diplomatie présidentielle a contribué à l’élargissement du réseau de relations de la Mauritanie et à la consolidation de sa position comme médiateur impartial et partenaire fiable face aux défis qui secouent le continent. Cela lui a permis de présenter son candidat actuel, soutenu par des actions diplomatiques soutenues, des contacts de haut niveau et une coordination étroite avec ses partenaires et alliés, illustrant clairement sa conscience de l’importance de ce poste et de sa signification à ce moment précis.
Demain, que le candidat mauritanien accède ou non à la présidence de la Banque africaine de développement, le simple fait qu’il soit parvenu à ce stade avancé et qu’il ait bénéficié d’un tel appui diplomatique constitue une reconnaissance implicite du statut croissant de la Mauritanie et du succès de sa diplomatie, passée de la marge de l’action au centre de l’influence, capable d’exprimer ses intérêts et ceux du continent avec un discours rationnel et réaliste.
C’est un moment d’accomplissement pour un parcours diplomatique et une confirmation que la vision de l’État et la sagesse de son dirigeant peuvent permettre des percées stratégiques au sein des institutions décisionnelles africaines.