
Depuis qu’il a accédé à la magistrature suprême le 1er août 2019, le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a engagé la Mauritanie dans une nouvelle phase de son histoire politique, sociale et économique. Une phase placée sous le signe de la sérénité dans la gouvernance, de l’équité dans les réformes et de l’équilibre dans la gestion des grands dossiers nationaux.
D’année en année, cette date est devenue une étape symbolique à laquelle les Mauritaniens s’identifient, célébrant un parcours fait de labeur, de dévouement et de réalisations concrètes qui ont répondu à leurs aspirations, touché leurs préoccupations quotidiennes et corrigé des déséquilibres structurels hérités des fondations mêmes de l’État moderne.
Six ans plus tard, les contours d’un projet national intégré deviennent de plus en plus visibles : un projet qui place le citoyen au cœur des priorités, qui restaure l’autorité de l’État et jette les bases d’une justice sociale et économique, tout en traçant avec détermination la voie vers un développement global et durable.
Une sécurité assurée et une diplomatie active
Sur le plan sécuritaire et diplomatique, l’État a réussi à éloigner la menace du terrorisme et de l’extrémisme, à bâtir un front intérieur solide et à instaurer une stabilité politique rare dans un environnement régional instable. La gestion efficace du dossier de l’immigration irrégulière a renforcé l’image de la Mauritanie en tant que partenaire fiable face aux défis transnationaux. Grâce à une diplomatie discrète mais efficace, la Mauritanie a accru sa présence dans les forums internationaux et s’est imposée comme un acteur crédible sur les grandes questions stratégiques de la région.
Un discours unificateur et une cohésion nationale renforcée
Dans le domaine de l’unité nationale, le Président a adopté un discours rassembleur, reconnaissant les injustices du passé et œuvrant à les dépasser dans un esprit d’équité. Cela s’est traduit par la criminalisation de la discrimination, la lutte contre les discours de haine, et la construction d’une société solidaire fondée sur la citoyenneté, au-delà des appartenances étroites.
Un État social concret, non plus un simple slogan
Dans ce cheminement, la question sociale n’est plus un simple axe rhétorique, mais une approche globale traduite en politiques publiques, programmes et initiatives concrètes, à l’instar des programmes "Taazour" et "Priorités" (Phase I et élargie), qui ont transformé le visage de nombreuses villes et localités rurales, à travers le bitumage des routes, l’extension des réseaux d’eau et d’électricité, et l’amélioration des services essentiels dans des zones marginalisées depuis des décennies.
La création de la Délégation générale à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion – Taazour – a incarné l’engagement de l’État social, en intervenant massivement en faveur de centaines de milliers de familles vulnérables, leur offrant une aide directe et inédite.
Des réformes structurelles dans l’éducation et la santé
Cette vision sociale s’est accompagnée de réformes structurelles dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Une stratégie nationale a été adoptée pour refonder l’école républicaine, construire des milliers de salles de classe, recruter des milliers d’enseignants et améliorer leurs conditions, tout en ouvrant les portes de l’excellence aux enfants des couches défavorisées.
Dans le domaine de la santé, la couverture médicale s’est élargie, les infrastructures ont été renforcées, et la réponse face à la pandémie de Covid-19 a été exemplaire par sa rigueur, sa transparence et son efficacité, saluée par la communauté internationale.
Un climat politique apaisé et un dialogue permanent
Sur le plan politique, le Président Ghazouani a opté pour l’apaisement et l’ouverture. Il a ouvert les portes du palais présidentiel à toutes les composantes de la scène nationale sans exclusion, et a initié des concertations nationales larges qui ont consacré le dialogue comme une méthode permanente et non un simple moment conjoncturel. Ces efforts ont abouti à un accord global entre tous les acteurs politiques pour prendre part au dialogue annoncé par le Président durant le mois béni du Ramadan.
Un développement équilibré et une justice territoriale
En matière de développement, le principe de justice territoriale a prévalu dans la répartition des projets. L’accent a été mis sur les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’environnement et de la sécurité alimentaire, en tant que piliers de la souveraineté économique et leviers de l’autosuffisance. Des milliers d’hectares ont été aménagés, et les infrastructures portuaires modernisées pour permettre à des milliers de jeunes Mauritaniens d’accéder au marché du travail.
Ces six années ont été celles d’une construction patiente, silencieuse mais constante. Loin du vacarme et de la mise en scène, elles ont instauré une nouvelle ère dans la relation entre l’État et ses citoyens, fondée sur la confiance, la justice et l’orientation de l’effort national vers ce qui est utile, durable et bénéfique pour le pays.
Ebbabe ould Begnoug
Ancien député