Un voleur pris au piège

Une jeune fille a été délestée de son téléphone portable par un malfaiteur, alors qu'elle passait, de nuit, dans une rue non éclairée. Deux jours plus tard, son frère se retrouve à discuter avec un groupe de jeunes devant une boutique. Un djenk se présente et propose un téléphone à la vente. L’objet circule de main en main et quelqu'un demande au vendeur de l'ouvrir, histoire de vérifier son état. On se rend compte alors que le djenk ignore cette clé. Le frère de la fille victime s'approche, constate que le téléphone ressemble beaucoup à celui de sa sœur, saisit le code et… l'appareil s'ouvre aussitôt ! Le vendeur affirme que celui-ci été ramassé par un de ses copains dans la rue. « Et bien appelle-le et dis-lui de venir ! » Une fois sur place, le nouveau venu dément les propos de son complice. Passés tous les deux copieusement à tabac, les deux lascars sont remis aux soins de la police. On imagine bien la joie de la jeune fille qui pensait ne jamais revoir son téléphone et la vivacité de ses remerciements à son frère et au groupe qui a récupéré le portable.

 

Une bande terroriste neutralisée

Depuis plus d'un mois, des dizaines de personnes ont déposé des plaintes contre X pour braquage et agression dans la zone Sud-est de Nouakchott, notamment à Mellah, El Vellouja, Tarhil, Arafat et les PK. La direction régionale de la Sûreté à Nouakchott-Sud a ordonné une enquête. Après quelques investigations, les agents de recherche des différents commissariats de police ont arrêté des suspects. Leur audition a permis de mettre la main sur leurs complices. Cette bande compte plusieurs récidivistes tout juste sortis de prison. Durant leur interrogatoire au cours duquel certains ont été confrontés avec leur(s) victime(s), ils ont reconnu la plupart des délits dont ils sont accusés. Après quelques jours de garde-à-vue, ils ont tous été déférés et écroués.

 

Feu Samba

Le 31 Juillet 2010 vers 22 h, un homme qui semblait avoir dépassé la trentaine entrait dans une blanchisserie située au poteau 20 d'Arafat. Poignard en main, il ordonnait au blanchisseur de   vider ses poches. Mais, très vigoureux, celui-ci tenta de lui soutirer son arme. Il s’en suivit une violente bagarre au cours de laquelle le bandit tomba sur le couteau qui lui entra dans l'abdomen, provoquant sur le champ son décès... On apprit bientôt le nom de ce récidiviste : Samba ould Abdallahi, alias Samba « caoutchouc ». Natif de la kebba Mendez, il avait été formé sur les bancs des salles de spectacle d'El Mina. On lui avait collé ce sobriquet parce qu'il aimait s'emparer d’objets fabriqués en caoutchouc. Qu'Allah lui accorde Sa grâce ainsi qu'à tous les musulmans !

Mosy