
Le proverbe mauritanien « Deux étalons ne peuvent cohabiter dans un même troupeau » illustre avec justesse une vérité universelle : le pouvoir, comme le commandement, ne se partage pas facilement. Dans toute structure – qu’il s’agisse d’une tribu, d’une famille ou d’un État – la coexistence de deux figures d’autorité fortes crée tensions, rivalités et déséquilibres.
On retrouve cette même sagesse dans d’autres cultures. Par exemple, en France, on dit : « Il ne peut y avoir deux coqs dans le même poulailler. »
L’image est similaire : deux prétendants dominants dans un même espace ne peuvent que s’affronter.
Dans la tradition chinoise, un proverbe dit aussi :
« Un navire ne peut avoir deux capitaines. »
Cela souligne la nécessité d’une direction claire, pour éviter la dérive.
Ces proverbes, issus de contextes différents, convergent vers la même idée : le leadership partagé sans entente conduit à l’échec.
Ils rappellent que l’autorité exige cohérence, et que la rivalité au sommet affaiblit l’ensemble du groupe.
Ahmed Mahmoud Mohamed dit Jemal