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Reconnu récemment en même que 4 autres formations politiques, le Front pour la Justice et la Citoyenneté (FJC) a fait face à la presse, samedi en début d’après-midi. Le président du parti, Mohamed Jemil Mansour, entouré des membres du bureau, a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels auxquels fait face le pays.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets: « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale, la Justice et la citoyenneté, la diversité ethnique et culturelle, la question linguistique, le passif humanitaire, l’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang, le leader du FJC s’est longuement exprimé sur « le passif humanitaire ». Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989, 1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négroafricains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».




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