Plusieurs dizaines d’individus ont manifesté devant les bureaux du ministère de la fonction publique et de l’emploi dans le cadre « d’une Initiative Populaire pour la Lutte contre la Violation des Droits des Femmes Haratines employées en Arabie Saoudite » mercredi.
Au cours de ce sit-in, les manifestants ont dit: « stop à l’exploitation des femmes Haratines en Arabie Saoudite ».
Se présentant comme la rescapée d’une véritable odyssée, Mariam Mint Jedna, explique « avoir été séquestrée pendant plusieurs jours dans une pièce de 4 m carrés, avec pour seule nourriture un morceau de pain et un peu d’eau.
Je suis partie avec la promesse d’un salaire, mais une fois sur place on m’a signifié que je ne pourrais toucher celui-ci qu’après 2 années fermes de service. J’ai pu échapper grâce à la mobilisation de mes proches et à l’organisation régulière depuis plusieurs semaines de rassemblements de protestation devant l’ambassade d’Arabie Saoudite à Nouakchott.
Mais de nombreuses mauritaniennes restent encore exploitées et sont victimes d’actes de violence au quotidien là bas ».
Les promoteurs de la nouvelle initiative soutiennent la thèse « d’un trafic de personnes avec une large chaîne de complicités » et exigent une enquête pour en déterminer les responsabilités et poursuivre les présumés auteurs.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine