Le Pr Lô Gourmo Abdoul, vice-président de l’Union des Forces de Progrès (UFP-opposition), salue la dissolution du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) au Burkina Faso, à travers une déclaration rendue publique samedi et largement relayée par les réseaux sociaux.
Cette décision été prise vendredi par le gouvernement de transition du Faso à l’issue du premier conseil des ministres ayant suivi l’échec de la tentative de putsch du général Gilbert Diendéré, un proche de l’ancien président Blaise Compaoré, renversé par une révolte populaire fin octobre 2014.
L’opposant mauritanien, avocat inscrit au barreau de Nouakchott et professeur de droit en France, relève qu’en « décidant de dissoudre le sinistre Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), le conseil des ministres du régime de transition signe la fin du putsch et remet le processus démocratique burkinabé sur les rails.
C’est une grande leçon que le peuple burkinabé donne à nouveau au reste des africains confrontés à ce dilemme : comment instaurer pacifiquement la démocratie sans faire table rase des institutions issues de la dictature, le maintien des « Gardes Présidentielles » exclut toute possibilité d’aller de l’avant dans la restauration de la souveraineté du peuple. Tout effort de démocratisation passe donc par leur dissolution préalable.
Telle me semble être l’une des principales leçons des événements de Ouagadougou ».
La dissolution du BASEP, présumé auteur des putschs de 2005 et 2008, est une revendication constante de l’opposition mauritanienne à chaque tentative de nouer le dialogue avec le pouvoir.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine