Trois activistes de l’Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA), Samba Diagana, Boubacar Ould Yatma et Alioune Ould Mohamed Ould Bilal, arrêtés il y a une semaine, relâchés puis ré-arrêtés ont été finalement libérés, ce vendredi, après leur audition par le procureur de la République de la wilaya d'Aleg. Aucune charge n'a été retenue contre eux. Les sympathisants de IRA avaient pris très tôt d'assaut le palais de justice exigeant la libération des trois activistes qui étaient détenus au commissariat de police d’Aleg depuis quarante huit heures. Un des manifestants, Yacoub Ould Inalla avait été blessé lors des échauffourées et conduit d'urgence à l’hôpital d'Aleg. A l’origine de l’incarcération des jeunes, une réunion que le wali du Brakna a organisée pour échanger avec les jeunes et les activistes de la société civile. Selon l’un des jeunes, le wali n’a pas voulu leur donner la parole. L’un d’eux a alors décidé de parler sans la permission du wali. Alors, il a été conduit sur ordre de celui-ci au commissariat où ses deux amis l’ont rejoint. Normalement, les jeunes devaient être transférés au tribunal ou de nouveau relaxés. Ce qui a été fait.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine