C'est une première à laquelle on a assisté ce mercredi après midi au port autonome de Nouadhibou. Un bateau pélagique, dénommé Africa, battant pavillon hollandais a accosté sur le quai pour débarquer sa cargaison de plus de 1700 tonnes. Alors que par le passé, les bateaux pélagiques transbordaient leur cargaison en haute mer, avec un impact nul sur la ville, ces bateaux hollandais (représentés par Meyloud Ould Lekhal) ont tenu à débarquer à Nouadhibou pour acheminer leur production par conteneurs à destination de plusieurs pays. C'était donc le branle bas de combat au quai de la nouvelle extension du Port. Le bateau, guidé par un pilote mauritanien, prenait place majestueusement sur le quai. Débarqués par palettes, le produit est pris en charge par la société de manutention puis par les manœuvres pour être positionnés dans des conteneurs, mis à disposition sur le terrain plein par la société Rida Free Zone. C'est la société Maersk Line qui s'occupera ensuite de leur transport vers les clients européens et africains.
L'opération sera renouvelée toutes les deux semaines avec des retombées largement positives pour une ville en crise. Tout le monde y trouve son compte: le port qui facturera l'accostage, les manutentionnaires, la main d'œuvre, le prestataire de service, le transporteur. Et dire que le Port a fait preuve de beaucoup de réticences avant d'autoriser les bateaux à accoster malgré l'insistance de l'armateur pour un problème de tirant d'eau.
Faire le buzz est désormais le souci de tout un chacun. « Faire tendance », comme on dit, c’est-à-dire voir ses avis largement partagés sur les réseaux sociaux. C’est la ruée au plus grand nombre de lectures et de partages ! Au prix de n’importe quoi à tout bout de champ… Des exemples ?