Depuis ce dimanche, le directeur général de Pizzorno Mauritanie, M. Claude Desrousseaux est bloqué chez lui par environ 400 employés de la société qui réclament leurs arriérés de salaire. Ces employés n'ont pas été payés depuis deux mois. La semaine passée, grâce à des facilités consenties par la banque, Pizzorno avait pu payer une partie seulement du salaire du mois de juin à une partie de son personnel mais depuis lors ses comptes sont bloqués.
Le ministère de l'Habitat avait promis de lui régler deux de ses factures en instance pour au moins payer les employés mais il a fini par tout bloquer.
Résultat des courses: une situation inextricable, des ordures qui s'accumulent et plus d'un millier de pères de familles qui ne savent plus ou donner de la tête.
A noter que le contrat de ramassage et d'enfouissement des ordures, qui liait cette société à l'ADU, a été résilié unilatéralement par cette dernière sans préavis.
Y-a-t-il une véritable politique d’encouragement pour les promoteurs étrangers ? Le code des investissements, dont l’objectif est d’établir un cadre juridique et fiscal attractif pour ceux-là et dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles, il sert à quoi, finalement ?