Les Assemblées Générales Annuelles d’Octobre du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale (BM), ont débuté ce vendredi à Washington.
Le démarrage de ces rencontres 2016, qui se déroulent sur fond « d’une faible croissance mondiale » et des taux d’intérêt avec de probables répercussions sur la stabilité financière mondiale, a été marqué par les allocutions de la Directrice Générale du FMI, Mme Christine Lagarde et du président du Groupe de la BM, M. Jim Yong Kim.
Dans le cas de l’Afrique subsaharienne, les perspectives de croissance restent encore «très moroses » pour la plupart des pays, avec le Nigeria en récession et l’Afrique scotchée à un taux proche de 1%.
Ces mauvaises performances imputables à la faiblesse des cours internationaux des matières premières notamment le pétrole, pour le Nigeria dont l’économie souffre d’une absence totale de diversification.
Cependant, quelques pays tirent leur épingle du jeu, avec « une croissance vigoureuse » au dessus de 5% à l’image de l’Ethiopie, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Rwanda, grâce à des investissements dans le domaine des infrastructures.
Ces différents Etats présentent la particularité de ne pas être exportateurs de pétrole.
Ils semblent avoir pleinement profité du coût d’un baril en berne depuis quelques années.
Pour faire face à cette conjoncture difficile et donner des chances à la relance de la croissance économique, le FMI invite les Etats à procéder à des réformes structurelles visant la diversification des économies et des actions conjoncturelles relatives à la politique budgétaire, fiscale et monétaire.
La semaine dernière, le président de la République et son homologue sénégalais se sont rendus sur la plateforme établie par BP en haute mer pour l’exploitation du champ gazier Grand Tortue/Ahmeyim commun aux deux pays.