Depuis que le second groupe de la centrale thermique de Nouadhibou est en panne, la ville souffre de délestages fréquents. Le seul groupe de 10 mégawatts, qui reste opérationnel, ne pouvant alimenter la ville, des quartiers entiers restent parfois plus de trois jours privés d’électricité. A présent que le groupe défaillant a été remis en marche, le problème ne sera pas pour autant résolu. Pour son alimentation en électricité (hors usine de congélation), la ville a besoin d’au moins 14 mégawatts. Les deux groupes, à plein régime, en produisent cahin caha, 18. Et quand demain, la pêche reprend, la situation risque de s’aggraver. La demande d’électricité étant trop forte pour un secteur dont les usines en consomment de grandes quantités, il va falloir trouver une solution rapide pour éviter que le poisson ne pourrisse. Un peu plus.
Y-a-t-il une véritable politique d’encouragement pour les promoteurs étrangers ? Le code des investissements, dont l’objectif est d’établir un cadre juridique et fiscal attractif pour ceux-là et dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles, il sert à quoi, finalement ?