Dans le cadre du 10 eme Fonds Européen de Développement (FED), il sera alloué au gouvernement mauritanien une enveloppe de 7 millions d’euros en vue de la réalisation d’un projet relatif au renforcement de l’Etat de droit.
Une convention a été signée dans ce sens entre le ministre mauritanien des affaires économiques et du développement, Sidi Ould Tah, et l’ambassadeur, chef de la délégation européenne à Nouakchott, José Antonio Sabadeli, en présence du ministre de la justice, Sidi Ould Zeine.
Le financement de ce projet en Mauritanie « s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Union Européenne (UE) pour la sécurité et le développement au Sahel, présentée en mars 2011 et dont le pays est un des principaux bénéficiaires.
Il complète d’autres appuis tournés vers le renforcement des capacités dans les secteurs de la sécurité et de l’Etat de droit », selon l’ambassadeur chef de la délégation de l’UE à Nouakchott.
Celui-ci sera mis en œuvre sur une période de 4 ans, avec pour objectif «de contribuer à l’Etat de droit dans sa composante juridique et judiciaire à travers une amélioration des services dans ce secteur, notamment le renforcement de l’accès au service public de justice par l’action des acteurs non –étatiques, le renforcement des capacités des acteurs judiciaires et le soutien à la politique pénale de réinsertion des détenus ».
La construction de l’Etat de droit dans le Sahel reste un énorme défi du fait d’une conjonction de plusieurs facteurs naturels, politiques, économiques, sociaux et sécuritaires.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?