A Tevragh Zeina, sur l’axe allant de l’hôtel Monotel à l’epicerie Chinguitti Banda, un parc, financé par une région française pour égayer le quartier et servir d’aire de jeu pour les enfants, est en train d’être squatté au vu et au su des riverains. Selon certaines sources, il aurait été cédé à un imam pour y édifier une mosquée et des boutiques. Alerté, le Hakem, qui n’est pas au courant de l’attribution du parc à un particulier, a ordonné l’arrêt des travaux. Mais les ouvriers profitent de la nuit pour casser l’ancienne clôture et commencer les constructions. Depuis ce lundi, ils ne se cachent plus. Le hakem a essayé de les faire déguerpir mais le wali lui a notifié qu’ils disposent d’une autorisation de construire. Jusqu’à continuera-t-on ce jeu du chat et de la souris ?
Y-a-t-il une véritable politique d’encouragement pour les promoteurs étrangers ? Le code des investissements, dont l’objectif est d’établir un cadre juridique et fiscal attractif pour ceux-là et dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles, il sert à quoi, finalement ?