Lors de sa dernière réunion du jeudi dernier, le conseil des ministres a approuvé la création d’un office dit de gestion des palais de congrès de Mauritanie et lui a nommé un directeur général. Une injustice flagrante quand on sait que l’unique palais des congrès, en activité depuis près de deux décennies avant l’ouverture de celui surnommé les Mourabitounes, est dirigé depuis plusieurs années par une femme d’exception, Soultana Mint Mohamed Saleh. Cette dame, qui a hérité d’un palais des congrès délabré en a fait un bijou. Ses villas, destinées à accueillir les hôtes de marque de la République, ont été réfectionnées par ses soins. Ould Abdel Aziz s’est même vanté une fois devant des invités de l’état de propreté de ces lieux. La moindre convenance aurait été de lui confier la direction de ce nouvel office. Malheureusement, la Mauritanie nouvelle et le mérite ne font pas bon ménage.
Y-a-t-il une véritable politique d’encouragement pour les promoteurs étrangers ? Le code des investissements, dont l’objectif est d’établir un cadre juridique et fiscal attractif pour ceux-là et dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles, il sert à quoi, finalement ?