La Mauritanie et la France sont engagés sur un chantier visant la consolidation de leurs rapports dans le domaine de la justice, notamment en matière de lutte contre les infractions criminelles à caractère transnational. C’est dans cette dynamique qu’il faut placer une mission du ministère de la justice, composée de Amar ould Ghassem, magistrat, conseiller
chargé de la coopération, de l’évaluation et du suivi et de El Houssein Cheikh Kebadi, Directeur de la Coopération et de l’Entraide Judiciaire, clôturée vendredi en France,une visite de travail de plusieurs jours.
Au cours de sa présence à Paris, la délégation mauritanienne a accompli de nombreuses activités, notamment une série de visites et d’échanges, avec un grand nombre d’institutions.
Les magistrats mauritaniens ont participé « à une réunion dans les locaux de l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués (AGRASC), au cours de laquelle les administrateurs, ont présenté un exposé sur les missions de l’institution et ses attributions » selon un document transmis à « Nouakchott Times ».
Dans le cadre de la mission, la délégation du ministère de la justice avait également visité le Bureau d’Entr’aide Pénale Internationale (BEPI), logé au sein de la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces, au ministère français de la justice, le Parquet Général prés la Cour d’Appel de Paris et le Parquet Financier de Paris.
A l’occasion des rencontres et échanges, la délégation mauritanienne a reçu des explications «sur les mécanismes détaillés de coopération judiciaire et le rôle des autorités centrales dans sa promotion ».Cette visite a également permis à la délégation mauritanienne « de se renseigner sur les mécanismes de coopération judiciaire internationale et leur rôle dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, en vue de mettre fin à l’impunité. Elle a offert l’occasion de se familiariser avec certains mécanismes modernes et les bonnes pratiques de coopération judiciaire internationale en matière pénale et civile, en s’inspirant de l’expérience française dans ce domaine, en tenant compte des exigences du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, dans la lutte contre la criminalité organisée et transnationale ».
Les résultats de la mission du ministère de la justice en France seront d’une grande utilité dans un contexte international à travers lequel «l’expérience a montré que la coopération judiciaire est devenue un moyen indispensable à une lutte efficace contre la criminalité transfrontalière, pour assurer la répression contre les auteurs, combattre l’impunité et refuser le bénéfice du produit des actes criminels, en favorisant le gel, la saisie, la confiscation des avoirs, afin de garantir les droits des victimes ». Une action dont le concept de base est un refus aux éventuels bénéficiaires toute prime générée par des actes criminels.
Le gouvernement mauritanien a créé récemment une autorité centrale dédiée à cet aspect, au sein de la Direction de la Coopération et de
l’Entraide Judiciaire, du ministère de la Justice.Le Calame, avec Nouakchott Times
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.