
A la sortie de Nouakchott, sur l’axe menant à Akjoujt, une vingtaine de taudis et de tentes de fortune se dressent sur les dunes, à quelques centaines de mètres du poste de police. Rien ne semble attirer l’attention.

Ils sont camionneurs, livreurs de pizzas, plongeurs dans les restaurants, taximen, gardiens d’immeubles que l’ignorance crasse a chassés de leur pays. Les autres, locaux ceux-là, sont soit chômeurs désœuvrés, soit délinquants en rupture de ban, soit aigris par une vie qui a souri à d’autres.