Depuis que l’Organisation Non Gouvernementale dénommée Ecole du Développement (Ecodev) a élu domicile à Aioun pour la mise en œuvre d’un volet du Programme Européen pour la Société Civile et la Culture (PESCC) au profit d’une soixantaine d’associations, celles-ci sont dans l’expectative. La machine Ecodev semble grippée quelque part. Il est vrai que le lancement du Programme porte les ingrédients de sa déroute. En effet, lorsque plusieurs membres de la société civile se sont rendus compte après le parcours du combattant que leurs associations ne figurent pas sur la liste retenue, concoctée par cette même Ecodév , au four et au moulin, c’était la frustration et l’humiliation au sein des ONG recalées sans raisons objectives. Tenez vous bien, Ecodev n’a pas affiché de liste ! Et pour savoir si une association est retenue ou pas, il faut s’adresser à un homme retranché derrière ses lunettes noires et confiné dans un silence de marbre. Il vous répondra soit par un oui si votre association est retenue, soit par un non si vous n’êtes pas sur la liste. Sans aucune autre forme de procès……ni de recours.
Comme le processus d’identification, la proclamation fut entourée d’un black out total. Le contact avec les ONG retenues se faisant désormais par téléphone.
Mais Ecodev n’a récolté que ce quelle a semé : Des ONG dont certaines sont sans récépissé de reconnaissance et ceux qui en détiennent ne disposent pas de siège et moins encore de logistique de travail ni de ressources humaines réceptives.
Pire, sur la soixantaine d’ONG, certaines ont manqué à l’appel. Ecodev, juge et partie, les a remplacées en catimini !
Moustapha O/ Bechir