Pizzorno : Les ex-employés réclament toujours leurs droits

6 July, 2021 - 12:25

Après s’être murés dans un long silence, les ex-employés de Dragui-Transport ( Pizzorno) reviennent à la charge. Dans une déclaration au ‘’Calame’’, les membres du bureau du collectif  réclament ‘’leurs droits de licenciement dont le règlement accuse un retard démesuré’’. Ces anciens travailleurs déplorent le silence coupable de Pizzorno depuis la réception de leurs lettres de licenciement acté le 23 décembre 2014 :’’Nous déplorons totalement et très fortement au regard de sa gravité cet acte inexplicable pour ne pas dire irresponsable’’. Selon eux, le montant de 2 267.260.608 MRO viré sur le compte de Dragui Transport par le gouvernement mauritanien en 2017 suffisait pour ‘’régler nos droits. Vous ne l’aviez pas fait car le protocole transactionnel d’accord signé le 29 janvier 2015 avait pour principal but de sauvegarder d’une part toutes saines les relations des deux parties sur un fond de litige sulfureux et morbide et d’autre part sacrifier ainsi avec malveillance les droits des employés abandonnés depuis lors que nous sommes à notre si triste sort’’, pestent-ils. C’est sur cette lancée que les anciens travailleurs de la société d’enlèvement des ordures sollicitent l’application du protocole transactionnel paraphé par leur ancien employeur et l’Etat mauritanien.

N’ y allant  pas de main morte, les ex-employés estiment que le différend opposant Pizzorno à l’Etat mauritanien ne les engage pas. ‘’Votre silence coupable de six ans et dix mois nous donne aujourd’hui du zèle pour vous affronter sans relâche partout où le besoin se fera sentir pour recouvrer nos légitimes droits que vous cherchez tant bien que mal à geler avec l’usure du temps’’, ont-ils fait savoir.

Le collectif des ex employés a par, lettre recommandé, le 17 mai dernier, adressé une correspondance au directeur général délégué du groupe Pizzorno Environnement France pour solliciter un règlement immédiat de leurs droits. Aucune suite n’a été donnée à cette missive. Le collectif  ne compte pas baisser les bras jusqu’à l’aboutissement de leurs doléances.