Trois questions à M. Ba Bocar, vice-président de l’Union Panafricaine de la Jeunesse : « La deuxième conférence africaine pour la paix à été un succès »

16 February, 2022 - 18:49

Le Calame : Nouakchott a abrité, du 8 au 10 février, la 2e Edition de la conférence africaine pour la Paix. Que vous inspire cette rencontre en tant que vice-président de l'Union Panafricaine de la jeunesse ?

Ba Bocar: Nous avons éprouvé une grande joie à l’annonce de la tenue à Nouakchott de la 2e édition de la conférence africaine pour la paix et aussi une grande satisfaction au terme de cette rencontre de Nouakchott. Placée comme vous le savez, sous le haut patronage de son Excellence le Président de la République, Mohamed Cheikh El  Ghazwani, la réunion de Nouakchott a  été un franc succès diplomatique, aussi bien du point de vue de la participation que des thèmes abordés. Elle a rassemblé d’éminentes personnalités, politiques, religieuses et de la société civile. Tous ont suivi avec un grand intérêt les exposés des panelistes et les experts des questions de sécurité et d’intégrisme religieux, partageant par cette occasion, différentes expériences et stratégies de lutte contre l’extrémisme religieux. Plusieurs solutions ont été passées à la loupe et des leçons importantes tirées. Nous nous en réjouissons et félicitons les autorités mauritaniennes, avec à leur tête, son Excellence, le président de la République.

-Cette réunion intervient au moment où le sahel enregistre l'extension du terrorisme au golfe de Guinée et à des coups d'état dans la région ouest-africaine. Selon vous quelle place doit occuper la jeunesse africaine dans les stratégies de lutte contre le terrorisme ?

-Vous avez raison, le contexte est difficile, le terrorisme s’étend, avec ses cortèges de victimes, mais on ne doit pas pour autant désespérer, l’Afrique, en général et notre sous-région, en particulier disposent de sérieux atouts pour faire face à ces fléaux. L’UA, la CEDEAO et le G5 Sahel, soutenus par leurs partenaires font un gros travail pour éradiquer ce fléau. Et comme vous le savez, c’est le combat de tous et donc de la jeunesse africaine, laquelle doit jouer pleinement sa partition ; nos États  en ont pris toute la mesure ; nous nous y attelons au sein de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, à travers des campagnes de sensibilisations et de formation. En Mauritanie, la jeunesse occupe une place de choix dans les engagements du président de la République, Taahoudaati, que le gouvernement est en train de mettre en œuvre. C’est l’occasion de les féliciter et de les encourager pour les efforts qu’ils déploient tous les jours afin de mettre la jeunesse à l’abri de tentations diverses pouvant nuire leur avenir.

-La Mauritanie est à l'abri des attaques terroristes sur son territoire. Quel est le secret de nos dirigeants ?

-Comme vous l’avez si bien dit, notre pays n’a pas enregistré, depuis de nombreuses années, des attaques terroristes sur notre sol. C’est le résultat d’un gros travail du président de la République qui s’est attaché à créer et fournir les équipements indispensables à nos forces de défense et de sécurité, à les mettre dans les conditions les meilleures pour s’acquitter de leur mission. En outre, les autorités ont mis en place une stratégie de lutte contre le terrorisme qui a porté ses fruits. C’est pourquoi, l’expérience mauritanienne en la matière est citée en exemple. C’est dire toute notre fierté pour le travail de nos autorités. La tenue de la conférence africaine pour la paix à Nouakchott constitue une marque de reconnaissance de l’Afrique  et de la communauté internationale.

 

Propos recueillis par Dalay Lam