Me M’Baye dans le top 50 des Africaines les plus influentes au monde

13 January, 2015 - 00:07

Me Fatimata M’Baye, présidente de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme et ténor du barreau mauritanien vient d’être gratifiée par Jeune Afrique, le magazine panafricain édité à Paris. Elle fait partie du top 50 des  Africaines les plus influentes au monde. Dans cette « sélection - forcément subjective », précise JA, on y retrouve de grandes personnalités féminines notamment l’ancienne première dame mozambicaine et sud africaine Graça Machel, Fatou Bensouda, Procureure Générale de la Cour Pénale Internationale (CPI), ou encore la Présidente de la Commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, Winnie Mandela, la chanteuse béninoise, Angélique Kidjo ou l’ancienne athlète marocaine Nawal Al Moutawakil.

Fatimata Mbaye est   l'un des auteurs  du rapport   de la commission d'enquête des Nations unies sur les violations des droits l'homme en Centrafrique  remis le 19 décembre dernier. Selon JA, ce rapport risque d'être abondamment commenté. Mais il en faudra plus pour déstabiliserMe M’Baye, ajoute-t-il.

 

« L'avocate mauritanienne de 56 ans, première personne du continent africain à avoir obtenu le prix international des droits de l'homme de Nuremberg, en 1999, a dû s'émanciper d'un mariage forcé (elle avait 12 ans, lui 45) pour pouvoir suivre des études de droit et devenir la première femme inscrite au barreau de Nouakchott. Ses combats pour le droit des femmes et contre la discrimination dont sont victimes les Noirs mauritaniens l'ont conduite en prison en 1986 », rappelle JA.

 

« Torturée, elle en est ressortie cinq ans plus tard, plus déterminée que jamais à poursuivre la lutte. Présidente de l'Association mauritanienne des droits de l'homme (AMDH), elle a reçu en 2012 des mains de Hillary Clinton le prix américain Trafficking in Persons Report, qui récompense les héros de la lutte contre le trafic d'êtres humains.

Me M’Baye a récemment défendu à Rosso les militants abolitionnistes et de Kawtaal N’gam Yellitaaré, lors d’un procès fortement attendu. Le verdict devra tomber ce jeudi 15 janvier.