Les parents des élèves qui nourrissaient l’espoir d’inscrire leurs enfants en première année du primaire en octobre 2022 ont tenté d’organiser un sit-in devant la présidence de la République, lundi en fin d’après midi. Une foule largement dominée par les femmes.
La manifestation s’est transformée en marche forcée sous la pression des compagnies de police anti-émeute, qui ont repoussé les manifestants jusqu’au niveau de l’ancienne Maison des Jeunes de Nouakchott.
Les organisateurs du sit-in ont invoqué la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, article 26-3, pour défendre la pertinence de leur revendication qui stipule que « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants ».
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.