Palestine, signes d'une claire victoire /Mohamed Lemine El Adel

12 December, 2023 - 23:29

Il est acquis dans l'Histoire que toute entité bâtie sur l'injustice et l'usurpation est vouée à disparaître, tôt ou tard, et l'extinction des dictatures, la disparition du colonialisme, le succès des révolutions et la victoire des opprimés dans toutes les régions du Monde en sont les plus grandes preuves. Il est également évident que toute force, bonne ou mauvaise, ne peut pas durer, tout comme la faiblesse. Seule la vérité demeure après le pouvoir et le mensonge disparaît avec la disparition de son pouvoir. Les jours sont des pays où les lois de l'univers et de la vie s'appliquent à tout ; l'histoire se répète, l'équilibre du pouvoir international change constamment ; le monde est façonné sur cette base, les pays et les systèmes suivent les mêmes étapes : émergence, jeunesse, maturité, vieillesse, expiration… force et faiblesse, victoire et défaite…

À l’époque où [la Sionie] traversait son âge d'or économique, politique, technologique, militaire et stratégique, en élargissant ses colonies, en y annexant Al Qods, en influençant l'économie de la plupart des pays, en pénétrant dans leurs centres de leadership et de prise de décision et en les forçant à le reconnaître et normaliser ses relations avec elle, elle bénéficia d'une grande reconnaissance, d'un grand soutien et d'une large normalisation avec les pays de la région. Son revenu par habitant atteignit les niveaux les plus élevés du Monde, son économie prospéra et elle commença à exporter sa technologie, ses systèmes d’espionnage et l’intelligence artificielle dans le Monde. Mais c'était une entité mauvaise et fausse, construite sur l'injustice et l'usurpation. Sa période de pouvoir et de victoires l'a conduite à l'arrogance, au complexe de supériorité, à l'arrogance, à l'aveuglement, à l'incapacité de calculer lucidement les choses, aux erreurs d’appréciation dans l'équilibre des pouvoirs, au mépris et à la dévalorisation de l'adversaire.

 

Un coup inattendu

Tragique erreur : au moment où [la Sionie] se glorifiait et faisait la fête, la résistance palestinienne se développait, étudiait son ennemi et identifiait ses points faibles. Voilà comment l’entité sioniste a reçu un coup inattendu et subi, le 7 Octobre, le plus grand moment de défaite de son histoire. Le coup qui l’a déséquilibrée, l’a rendue folle et confuse, a brisé le prestige de son contrôle et lui en a fait payer le lourd tribut. Le 7 Octobre a vaincu l'armée invincible, démoli les forteresses impénétrables de la citadelle, écrasé la force majestueuse qui ne pouvait être piétinée et détruit le mythe du Shin Bet [sioniste] et du Mossad, ainsi que celui de ses espionnage, technologie et renseignement présumés infaillibles. L'inondation d'Al-Aqsa a coulé le porte-avions insubmersible et assiégé la base militaire avancée à l'Est. Un coup déséquilibré et un moment de défaite qui ont fait perdre la tête à [la Sionie], remonté le moral de la Résistance, du peuple palestinien et de tous les peuples libres du Monde, démontrant la fragilité du colonisateur, la faiblesse de l'occupant et la lâcheté du colon. Cela a prouvé que la victoire est non seulement possible mais également proche, et qu'avec un coup plus fort et une autre inondation, Tel Aviv tombera sans résurrection.

Après que [la Sionie] a perdu l'équilibre, sa capacité de penser correctement, possédée par la panique et que ses peurs sont devenues sous ses propres yeux des réalités, au vu de l’activité de la résistance palestinienne contre quoi il mettait en garde, elle ne s'est pas arrêtée au crime de bombarder des civils. Elle est allée plus loin, en croyant pouvoir anéantir toutes les capacités de la Résistance, détruisant les moyens de vie dans les secteurs qui ne sont pas sous son contrôle et pensant en cela contraindre les Palestiniens à quitter leur terre. Mais la réalité est qu'elle n’accélère que sa fin et rien d'autre. La bataille de la conscience, du sacrifice et de la volonté ne peut être gagnée que par ceux qui ont la droiture. [La Sionie] s'est empressée de cibler les infrastructures, les villes, les refuges, les hôpitaux, les journalistes, les médecins, des patients, des femmes, des enfants et même des prématurés, révélant au Monde sa laideur et ses convulsions devant la victoire de la Résistance. Même si celle-ci n'éprouve aucun goût à tuer des [sionistes], elle n’en continue pas moins d'infliger à son ennemi d'énormes pertes humaines, matérielles, militaires et morales sans précédent, détruisant ses machines et lui donnant mal et eau amère. Mais s’il n'a pas encore atteint la sécurité et la stabilité, le Hamas est innocent de toutes les accusations de terrorisme et de toutes les méthodes associées à celui-ci. En dépit des terribles conditions d'occupation et de colonisation, il n'est pas question de terrorisme et il ne commandite aucune opération à l'extérieur de sa patrie dont la libération est son seul objectif. La résistance palestinienne, armée de l'État palestinien, du peuple palestinien et de ses forces armées, continue de dessiner et d'enseigner au monde une approche sans précédent de l'honnêteté, de l'humanité et de l'éthique de la guerre : c’est probablement là sa plus grande victoire.

 

La fin est proche

 

[La Sionie] est au bord de l'extinction, sa fin est proche. Elle a reçu un coup mortel, son prestige, le mythe de sa puissance, son armée et son intelligence ont été brisés, son charme a été invalidé, elle a perdu l'équilibre, et son laid visage est apparu. La voici maintenant à son agonie, respirant son dernier souffle et le monde a vu sa vraie nature. Elle est inévitablement finie, comme toute entité construite sur l'injustice et l'usurpation ; vaincue et réfutée comme n'importe quel mensonge. Que ce soit le Monde, la Résistance ou elle-même qui y ait mis fin, cela a pris fin et continue de finir. La Résistance a triomphé et continue de triompher. La Palestine sera victorieuse, elle sera libérée et s'élèvera bientôt, indépendante, libre et fière sur toutes les parties de son pays, avec Al-Qods pour capitale.