Faits divers… Faits divers… Faits divers…

13 January, 2016 - 23:20

Mort suspecte d’un gardien 

Nous relations, dans une précédente édition, le sauvage assassinat d’un gardien à Toujounine, voici trois semaines. Les trois premiers suspects arrêtés ont été mis plus ou moins hors de cause mais le quatrième s’est avéré le meurtrier : Mohamed ould Benane, un récidiviste.

Il  y a quelques jours au Ksar, un autre gardien, Salem ould M’haïmid ould Ciré, natif de Teïchtayat, est à son tour attaqué par une bande, devant les boutiques de pièces détachées qu’il gardait. Ils n’en sont pas à leur première tentative mais, lors de celle-ci, Salem les a mis en fuite, en offrant généreusement, à qui voulait en goûter, du gros gourdin qu’il manipulait à merveille. Ayant juré sa perte, les malfrats ont, cette fois, mieux préparé leur coup et lui sont tombés dessus à l’improviste. Après avoir vaillamment résisté, Salem prend un méchant coup sur la tête et perd connaissance. Lorsqu’il retrouve ses esprits, c’est pour constater le cambriolage des boutiques. Rentré chez lui, la tête douloureuse, il ne se rendra que le lendemain à l’hôpital… pour y mourir subitement, alors que le médecin l’examine. On appelle le procureur de la République de la wilaya nord de Nouakchott  et les autorités compétentes pour établir constat et procéder aux formalités routinières. Le commissariat de police du Ksar 1 charge ses éléments de recherche  d’enquêter, épaulés par des collègues de la fameuse BRB. Mais, à ce jour, l’enquête piétine et les criminels restent en cavale. Officiellement, le décès de Salem ould M’haïmid  serait dû à une cause « naturelle », suite à une crise de « tension artérielle », sans rapport avec le coup reçu. L’opinion s’interroge…

 

Arrestation d’un bandit armé

Bouhdida, vingt-trois  heures. Les passants commencent à se faire rares, faute au climat d’insécurité.   Un homme enturbanné s’approche de deux quidams  isolés et les interpelle vivement : « Videz vos poches, vite, ou je tire ! », en braquant sur eux un pistolet. Effrayés et tremblants, les deux jeunes s’exécutent. Avant de disparaître, le malfrat leur lance une ultime menace : « Si je vous entends faire le moindre bruit, je reviens et vous abats ! ». Scène identique en différents  coins du quartier. Vers minuit, c’est une pharmacie, non loin de l’ancien cinéma qui reçoit cet indésirable visiteur. Mais l’unique vendeur présent n’est pas né de la dernière pluie. « Il y a une grosse somme d’argent dans l’arrière-boutique », indique-t-il, l’air soumis et apeuré, « je vais aller la chercher ». Le temps d’envoyer un SOS, par SMS, à ses voisins. S’imaginant déjà aux fastes du pactole, le bandit n’aura donc connu qu’un bref instant de rêve, avant de se retrouver, empoigné, immobilisé et désarmé par le groupe de braves personnes accourues. On l’embarque aussitôt au commissariat de police de Toujounine 1. Il s’agit d’un récidiviste tout juste relâché de  prison. Quant à l’arme, elle avait été déclarée volée la veille.

 

Le vieux voleur 

Au quartier  virage « Dik » du Carrefour, un vieil homme vole une Toyota Carina garée devant la clinique Nejah. Puis il se présente à l’entrée d’une maison voisine, aux environs de vingt heures. A la dame qui le reçoit, il présente un papier rédigé en français et  affirme venir, de la part de la commune,  pour collecter les impôts.

La femme prend le document et, laissant seul le vieil homme, part à la boutique chercher quelqu’un  capable de le lire. On lui apprend qu’il ne s’agit que d’une facture d’hôtel.  Etonnée, elle revient en hâte chez elle mais le pseudo-agent municipal est déjà parti… avec un téléphone portable et tout l’argent qu’il a pu dénicher dans la maison. Quant à la Carina, elle a été retrouvée, abandonnée, deux jours plus tard.

Mosy