RECONNAISSANCE D’UN RESSORTISSANT DE BOGHE A L’ENDROIT DU DG DU CENTRE HOSPITALIER D’ONCOLOGIE DE NOUAKCHOTT

7 April, 2016 - 18:13

Après  Vingt ans (20) ans de service  au secrétariat du ministère de la santé et à  la Direction  de l’hôpital Sabah, j’ai décidé volontairement de rentrer  en 1986 à Boghé pour  me rapprocher de la famille et rendre service  aux populations locales.

 

En  Juillet 1986, j’ai créée un secrétariat public  et formé beaucoup de Jeunes (filles et garçons) dans  les domaines de la dactylographie, l’archivage  de documents, l’organisation et la gestion de secrétariat.

 

Conscient des difficultés auxquelles  les populations sont confrontées en matière d’Etat Civil, j’ai décidé d’intégrer  en 2006, la Commune de Boghé où je suis recruté  comme agent d’Etat Civil Temporaire pour  Rendre  service à la Communauté.

 

Dans cette mission de  volontariat et d’aide aux populations Boghéennes  en vue de  l’épanouissement  des citoyens et le Développement du pays, j’ai été fatalement  atteint  en Novembre 2015 d’une rétention urinaire (Prostate) qui a occasionné  mon  évacuation sanitaire sur Nouakchott, pour y subir mes premiers soins.

 

Malgré mes connaissances du secteur de la Santé où j’ai effectué plus de 20 ans de service, comme évoqué plus haut, je n’ai jamais été au courant de l’existence et encore moins de l’importance du centre national d’oncologie  (CNO) à Nouakchott.

 

Le hasard a fait que je sois évacué sur Nouakchott pour me rendre compte de son importance pour le citoyen mauritanien et de remercier le Président de la République, son excellence Mohamed ould Abdel Aziz pour avoir initié et décidé de la création d’une telle structure.

 

En effet, mes premiers soins se sont malheureusement soldés  par une opération qui n’a pas réussi  et s’est transformée en début de cancer.

 

Ne disposant pas d’assurance maladie (CNAM) et  encore moins de moyens financiers suffisants me permettant de faire face à cette fatalité, je suis resté figé et ne sachant plus à quelle porte taper.

 

Découragé et perdant tout espoir de solution, mon médecin traitant m’orienta au centre national d’oncologie de Nouakchott pour  rencontrer le DG de l’Institution qui n’a pas hésité, après m’avoir écouté, à me faire prendre en charge  au sein de l’établissement  pour une période de trois mois, renouvelable.

 

Il donna immédiatement instruction à son chef du personnel  pour  m’acheter  une injection d’un produit  de Zoladex 10,8mg d’une valeur de 180.000UM.

 

Aujourd’hui, l’espoir de vie est retrouvé grâce à Allah et à la mise en place de ce centre sur le sol National, géré par un Professeur  compétent, honnête  et respectueux des règles de déontologie médicales exigées,  dès l’ouverture du Centre par son excellence, Mohamed ould Abdel Aziz, Président de la République.

 

Ce Compatriote, directeur général du CNO n’est autre que le Pr  Moustapha ould Mohamedou qui, dès sa prise de fonction et pour mieux servir les patients s’est entouré d’une équipe médicale dynamique, ponctuelle et soucieuse de l’épanouissement et du bien être des malades.

 

De plus, il n’est pas étonnant dans les couloirs du centre de rencontrer des patients et accompagnants qui dans leurs  discutions témoignent de ses compétences, sa disponibilité  et sa générosité, car ce compatriote ne cesse  de rassurer les malades  en détresse  et de  leur donner  force  et  espoir de vivre encore longtemps.

 

Enfin, je saisis l’occasion, à travers cette note pour présenter ma reconnaissance et mes sincères remerciements au DG du CNO, à son personnel qui m’ont bien accueilli et  m’ont fourni tous les soins nécessaires me permettant de retrouver ma famille et  de reprendre mes activités.

 

Nouakchott, le 04/04/2016

 

 

Guèye Ibrahima dit Dierry,

 

agent d’Etat Civil à  la mairie de Boghé.