Le continent africain souffre d’une véritable hémorragie sous forme de fuite des cerveaux préjudiciables au développement, selon un rapport du Fonds Monétaire International (FMI) distribué en marge des assemblées générales Banque Mondiale/FMI.
Cette inquiétante tendance est illustrée par quelques chiffres. Ainsi, de 7 millions en 2013, le nombre de travailleurs africains qualifiés migrant à destination des pays les plus riches pourrait passer à 34 millions en 2030. Ce qui représente un véritable « handicap » pour le développement du continent.
« La fuite des cerveaux est particulièrement importante en Afrique subsaharienne » à travers un boom migratoire nourri par une croissance rapide de la population africaine, note le document du FMI.
Ainsi, « l’immigration de jeunes travailleurs fait payer un lourd tribut à une région au capital humain déjà rare ».
Le rapport de l’institution cite les cas de médecins et infirmières du Malawi et du Zimbabwe, qui a un impact négatif au plan économique et social.
Cette hémorragie des cerveaux africains attirés par les sirènes des pays riches, les destinations favorites sont la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis, qui accueillent plus de la moitié de la diaspora d’Afrique Sud Saharienne.
Le président de la République était à Nouadhibou il y a quelques jours. Il s’est rendu à Kiffa samedi dernier. Quoi de plus normal à moins de deux mois d’une élection présidentielle où il est candidat à sa propre succession ?