Depuis quelques jours, une affaire de l’aviation militaire défraie la chronique en France. Un général de ce corps est parti en mission et fait un petit détour pour passer quelques jours de villégiature dans une résidence privée. Dans toutes les traditions du monde, il est connu que des pilotes militaires doivent entreprendre un certain nombre d’heures de vol pour maintenir à niveau leurs qualifications. Tout comme, il ne semble pas a priori très méchant pour un si haut gradé de l’aviation de se permettre un si petit privilège. Pourtant, la nouvelle ministre française des Armées du gouvernement Edouard Philippe II, Florence Parly a instruit aussitôt les inspecteurs généraux de l’armée de l’air de procéder à une enquête pour déterminer les raisons de cette fugue et éventuellement proposer des sanctions à l’encontre de ce très haut responsable de l’armée française. Visiblement, ces gens ce ne sont pas ‘’nos ânons verts’’ qui se croient tout permis avec les choses de l’armée nationale. Que de fois on a vu des civils à bord des voitures immatriculés aux insignes de tous les corps constitués nationaux. Le scandale de l’argent militaire dont usait et abusait un civil date seulement de plus d’une année. Les deux ou trois avions militaires de notre marine servent à tout. Y compris à transporter le président et son staff pour aller faire campagne à travers le pays. C’est à bord de l’un de nos avions de ligne que Yayah Djammeh est allé en Guinée équatoriale emportant son butin. C’est un avion militaire qui était loué dans des conditions opaques pour transporter les lingots d’or de Tasiast. Dans tous les pays du monde, la gestion des institutions militaires n'est pas exempte des inspections et des contrôles qui garantissent leur fonctionnement dans la transparence. Il est évident que cela n’est en rien incompatible avec la réserve sur certains aspects liés au secret défense comme aiment à dire certains applaudisseurs aguerris du système chaque fois que quelqu’un ‘’ouvre’’ la bouche ‘’vers l’armée’’.