Mandats d’écrou et d’arrêts internationaux, contrôle judiciaire au menu

1 September, 2017 - 18:45

Après un long marathon judiciaire,les journalistes, syndicalistes et sénateurs récemment interpellés et entendus par la police des crimes économiques et des délits financiers ont été édifiés sur leur sort, à l'aube de l'Aïd el Adha. Une attente pénible pour les concernés et leurs familles qui avaient les yeux braqués sur le temple de la justice. Les trois juges d’instruction, qui se sont penchés sur le dossier qui défraie la chronique depuis quelques jours, n’ont pas totalement suivi le procureur de la République dans ses réquisitions. Ils ont cependant décidé, ce vendredi (1 er septembre), à l’aube, suite à de longues auditions, de poursuivre à charge l’ex sénateur de Tevragh Zeïna, Mohamed Ould Ghadda et le sous-officier de l’armée Mohamed Ould Mohamed M’Bareck. Ils ont été mis en examen pour « corruption » mais aussi dans le dossier relatif à des révélations sur l’incident de Tweyla. Ould Ghaddacet Ould Mohamed M’Bareck ont été mis sous mandat de dépôt. Deux mandats d’arrêts internationaux seront incessamment lancés à l’encontre de l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou et de son bras droit, Mohamed Ould Debbagh. Mis sous mandat d’écrou par le procureur de la République de Nouakchott Ouest, l’ex sénatrice de Riad Maalouma Mint Meïdah sera finalement placée sous contrôle judiciaire. Il en sera de même pour l’ex sénateur de Maghtaa Lahjaar Mohamed Moustapha Ould Mohamed Ahmed, les journalistes Ahmed Ould Cheikh, directeur du Calame, Moussa Samba Sy du Quotidien de Nouakchott , Mme Aminata Ba, directrice générale de Cridem, Mohamed ould Abdellahi dit Nahah et Samory Ould Bèye, secrétaires généraux de la CGTM et de la CLTM. Les neuf anciens sénateurs, objets de mandats d’arrêt du procureur, seront placés sous contrôle judiciaire dés leur interpellation.